Trop gentille avec votre entourage? Trop patiente avec les enfants? Trop naïve avec votre garagiste?
On vous a sûrement dit, à vous aussi, «t’es trop perfectionniste», «t’es trop exigeante», «t’es trop…trop!». On a parfois l’impression qu’il y a des mots comme ça qui font surtout partie de l’univers féminin. Le mot «trop» fait d’ailleurs partie de ce répertoire. Juste après «souliers» et juste avant «vas-tu…?» comme dans «…vas-tu m’appeler en fin de journée? Vas-tu aller chercher les poussins? Vas-tu appeler ta sœur pour sa fête?».
Enfin, s’il y a une femme qui ne peut plus l’entendre ce mot, c’est bien Pauline Marois. On n’arrête pas de lui reprocher qu’elle est trop… Trop riche, trop snob, trop ambitieuse. Pour se défendre, elle a adopté les tenues sobres, rangé ses bijoux, publié sa biographie en rappelant ses origines modestes et tout le travail qu’elle a accompli pour arriver là où elle est aujourd’hui. Résultat : Ce n’est pas suffisant. Elle est encore trop pour certains et pas assez (souverainiste) pour d’autres. Pauvre(!) Pauline.
Si on pouvait l’aider on lui dirait comment tracer la ligne, où se trouve l’équilibre. D’ailleurs, il est où le juste milieu dans la vie? Question délicate. Je cherche toujours la réponse. N’hésitez pas à me faire parvenir vos suggestions.