Il y a quelques années, ma mère m’a offert le livre de l’ostéopathe et diététicien Pierre Pallardy : Et si ça venait du ventre? Sur le coup, je n’ai pas vraiment compris son geste, puis en y réfléchissant bien, je me suis rendue compte que je me plaignais régulièrement de maux de ventre. En plus, je n’aimais pas particulièrement cette partie de mon corps. Cela n’a rien de bien original. En effet, le sondage Vita intitulé « les Québécoises aiment-elles leur corps » révélait en avril dernier que 62 % des femmes interrogées modifieraient leur ventre si elles pouvaient le faire sans douleur et sans frais. Pourquoi une telle obsession de nos bedons? Peut-être qu’il s’agit bien plus d’une simple coquetterie…
D’après Pierre Pallardy, de nombreux troubles fonctionnels, tels que la fatigue, la dépression ou l’insomnie seraient directement liés à la mauvaise santé de notre ventre qu’il qualifie de «second cerveau». Pour y pallier, il suggère une méthode incluant respiration abdominale, automassages, méditation, sport et alimentation choisie. Il proscrit en revanche tout régime restrictif qui selon lui dérègle l’harmonie entre nos deux cerveaux.
Si pour Pierre Pallardy, le ventre est au cœur d’une santé globale, «la petite bedaine» demeure un souci esthétique pour beaucoup. Alors que faire? Sur le Web, de nombreuses annonces d’appareils miracles nous promettent un ventre plat en quelques semaines à peine. Pour y voir plus clair au milieu de ces marchands de rêve, je vous suggère la lecture de l’article «Maigrir du ventre : mythe ou réalité» , dans lequel notre journaliste décrypte les fausses croyances. Bonne lecture!
Julia Haurio - édimestre www.vitamagazine.ca