Parce que bientôt bientôt, ce seront les bottes, les mitaines, les tuques, les foulards. La bise qui se faufile sous votre manteau, la neige mouilleuse. Brrr. Ouache.
Heureusement, il y aura l’autobus.
Je suis fan d’autobus. Particulièrement le soir tard, l’hiver, et en juillet à plus de 24 °C. Autrement dit, quand le dehors exprime clairement qu’il préfère ne pas me voir !
Étonnant que l’autobus soit associé au pauvre monde, aux pôvres-pas-de-char. Au contraire, la première chose qui me vient à l’esprit, quand je monte dans un autobus, c’est un sentiment de privilège, de luxe. Imaginez : pour un prix dérisoire, vous disposez d’un véhicule toujours en bon état, toujours bien chaud, d’un chauffeur en uniforme à votre service, bonjour, bonsoir, bonne journée madame ! Aucune décision de conduite, personne ne risque de vous rentrer dedans, pas de cycliste ou de patineur qui vous coupe le chemin et la respiration. Vous pouvez lire, écouter de la musique, pitonner sur votre cellulaire, rêvasser même somnoler. Et surtout (c’est ce que j’adore faire), vous pouvez observer vos frères et soeurs humains, leurs poussettes, leurs marchettes, leurs sacs à roulettes, leurs vêtements, leurs comportements, imaginer leurs pensées, leur passé, leur malheur.
Le déstress total!
Oui, parfois vous serez debout, coincée entre un athlète de 2 mètres et un bébé bavant accroché au dos de sa maman. Oui, parfois vous devrez subir les blagues tonitruantes de cégépiennes en mal d’être vues. Oui, y a parfois des odeurs, des dragueurs, des schizos, des renifleurs, des gagas et des enfants tannants. Et alors ? Cela vous sort de votre petit confort le temps de quelques coins de rue. Le temps de vous remettre la réalité dans la face et l’égo à sa petite place.
Quand je quitte l’autobus, que je me retrouve dans la rue, chaque fois je constate que mon regard s’est ouvert. Et pendant quelques minutes, je me sens plus humaine.
C’est bon.
LE BLOGUE HÉLÈNE SE PROMÈNE
Une illustration pratique de la curiosité ! Hélène se promène aussi bien dans sa tête que sur les routes américaines, dans les pages d’un livre que dans sa cuisine, au coeur de la nature qu’entre les rayons d’un grand magasin, dans les méandres du passé que sur les nouvelles plateformes de la modernité ! Bref, chaque semaine sa destination, chaque semaine sa réflexion.
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Suffit pour les analogies. Si l’image du tricot m’est venue à l’esprit, c’est aussi parce que, imaginez-vous, je me suis (re)mise au tricotage. Il y a deux ans, j’ai connu une dame âgée, une Lucille rose aux doigts toujours dansants entre les fils de laine, que j’ai eu envie d’accompagner dans son ouvrage (c’était un tapis rond). Mon dernier tricot à moi remontait à 30 ans et des poussières… un cache-col kaki, toujours en service aujourd’hui.
Et voilà que les brumes d’automne nous ont remis la laine aux doigts. Lucille s’est aiguillée vers les mitaines et les chaussettes. Moi je m’essaie à un genre de quelque chose qui pourrait servir de jeté ou de descente de lit, on verra bien ou on ne verra rien du tout, je détricoterai peut-être bien l’œuvre, le but n’étant pas à mes yeux la fabrication ni la création, mais la concentration des énergies.
Car il s’agit ici de tenir en respect l’agitation de l’esprit en agitant les articulations.
Ainsi, Lucille et moi pouvons écouter sa télé sans nous enrager. Nous garder au courant des faits, gestes et bêtises du monde sans bondir, stresser ou laisser se déliter notre moral. En tricotant, on arrive à subir sans souffrir, à se mettre en réserve de la réaction pour se placer en mode réflexion.
Le tricot offre une très intéressante forme de conscience: l’indignation zen. Ça permet de poursuivre son travail sans se laisser envahir par la colère. Pour moi, la juge Charbonneau doit tricoter les fins de semaine…
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J’en ai vu beaucoup. J’en verrai beaucoup d’autres, je le jure.
Quand j’étais petite, le cimetière du village se trouvait derrière chez nous. Assez loin pour que les morts restent chez eux, assez près pour que nous puissions apprivoiser l’idée… qu’ils resteraient chez eux. À ce cimetière de Saint-Cyprien est associée ma première conscience du drame que pouvait représenter la mort. C’était aux funérailles du papa d’une de mes compagnes de classe et grande amie, Claudine. Nous avions neuf ans, je crois, et sa peine m’avait bouleversée. J’apprenais que les enfants n’étaient pas à l’abri de la souffrance. Et que les parents pouvaient disparaître.
Adolescente, aux épisodes où je me cherchais, je me suis souvent trouvée dans les allées du cimetière de Ville Saint-Laurent, près du collège où j’étudiais. Je me suis aussi recueillie (c’est vraiment le mot à dire quand on se sent en tout petits morceaux) à Côte-des-Neiges, ce domaine montréalais magnifiquement consolateur où mon père, ma mère et toute sa famille reposent dans la paix.
En voyage, les cimetières sont de véritables espaces-temps entrouverts sur l’ancien monde. Des lieux magiques d’où surgissent des noms, des dates, des épitaphes qui nous relient à une humanité dont nous sommes héritiers. En voici quelques-uns qui ont compté pour moi.
Cimetière à Breaux Bridge, Louisiane
Cimetière de Cotignac, en Provence
Et vous, comment vous sentez-vous dans un cimetière ?
Paisible ou angoissée ? Seule ou entourée ?
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]]>Oui, pauvre petite toute nouvelle sainte Kateri. Aujourd’hui, elle serait soignée, à tout le moins suivie. Même à l’époque, je suis sûre que plusieurs de ses compatriotes devaient la trouver bizarre. S’auto-torturer (si vous y tenez, voyez les sévices qu’elle s’infligeait), c’est quand même pas normal. Mais, aux yeux des prêtres, c’était de la sainteté.
Bon, c’était au 17e siècle. Mais aujourd’hui ? Est-ce qu’un saint, une sainte, n’est pas un modèle à suivre ? Alors que nous enseigne Kateri, au juste ? Que s’autodétruire, c’est admirable si on le fait pour le Christ ?
J’ai de la misère avec ça.
La vierge Kateri, le Lys des Mohawks, n’est qu’un exemple entre mille (entre 10 000, en fait, c’est le nombre de saints catholiques). Tout au long des siècles, l’Église a porté aux nues des personnages atteints de maladie mentale grave — des suicidaires, anorexiques, des hallucinés, des autistes, des exaltés…
Mais en 2012, alors que la science peut nommer et soigner ces troubles, comment nos très savants Pères peuvent-ils offrir, tout contents d’eux, ce modèle de foi morbide aux jeunes chrétiens ?
Expliquez-moi, quelqu’un.
À moins que le pape ne se soit jeté sur la belle occasion de se faire du crédit auprès des autochtones, à un moment où le nombre de fidèles fréquentant l’Église est en déclin constant.
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Ça s’est passé début octobre.
Une ville moyenne. Un vieillard, appelons-le Hubert, somnole dans son fauteuil. Il est si proche de sa fin, que la science ne peut plus rien pour lui, sauf l’empêcher de trop souffrir. Le médecin l’a laissé partir mourir chez lui, près de sa femme Louise.
Le téléphone sonne : c’est leur nièce Marie. Elle est dans la région, avec Pierre, son petit-fils de 20 ans. Ils viennent leur dire bonjour. On décide que Pierre tiendra compagnie à Hubert, le temps que Marie amène Louise prendre un café, tout près de là, histoire de la sortir une petite heure. Hubert approuve, il est content, dit-il.
Les deux femmes parties, Pierre jase un peu avec son arrière-grand-oncle, va se chercher un verre d’eau. Quand il revient, Hubert s’est affaissé dans son fauteuil. Pierre lui parle. Hubert ne répond pas.
Hubert est mort.
Pierre compose le 9-1-1. Puis appelle sa grand-mère, qui rebrousse aussitôt chemin. Quand les deux femmes reviennent, ambulance et voiture de police sont déjà là. Marie se gare, Louise se précipite vers la maison.
Mais les policiers l’empêchent d’entrer chez elle. C’est la consigne : il faut attendre l’enquêteur. L’enquêteur ? Pourquoi ? Pas de réponse. Louise est sidérée. Elle insiste : Hubert est mort ? Pas de réponse. Et Pierre ?
Il pleut, il vente. Les deux femmes se réfugient dans la voiture de Marie. Il est 13 h 15.
Jusqu’à 17 heures, elles sont littéralement ignorées. À quelques reprises, Marie essaye de faire entendre raison aux policiers : ma tante a 75 ans, elle est épuisée, elle est proche de la panique, elle veut voir son mari, comprendre ce qui se passe ! Rien à faire.
Quand se pointe l’enquêteur, il leur faut encore attendre. Aucune explication. Puis, le corps est emporté.
Louise, Marie et Pierre sont emmenés au poste. Louise apprend enfin que le corps d’Hubert présente, selon un ambulancier, une rigidité anormale. En clair : on soupçonne un meurtre de compassion. Les trois protagonistes sont interrogés séparément. Louise est bombardée de questions. Encore sous le choc de la mort d’Hubert, elle se sent harcelée de toutes parts.
Ils ne sont libérés qu’à 22 heures. Je vous fais grâce de la suite : la nuit blanche, les questions, la colère, l’anxiété, la peine.
Au matin, Marie entraîne sa tante en crise nerveuse chez le médecin. Non, les policiers ne l’ont pas appelé, comme leur avait demandé Louise en présentant l’ordonnance médicale qu’elle gardait dans son sac. Oui, il leur aurait expliqué la rigidité précoce. Oui, il aurait confirmé la mort naturelle.
Personne ne blâme la police d’avoir eu des soupçons, c’est son métier. Mais un sacré problème de comportement, ça oui ! Dans un système où toute personne est présumée innocente, comment expliquer qu’une innocente soit traitée comme un chien galeux? Que personne n’ait offert de soutien, pas un mot consolateur, pas un sourire, à ces femmes âgées, glacées, en deuil ? À ce jeune homme atterré ?
À l’École de police, y a des cours de psycho 101 qui se perdent, on dirait.
Note : Louise a donné son accord pour que je raconte son histoire.
Par Hélène Matteau
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Une illustration pratique de la curiosité ! Hélène se promène aussi bien dans sa tête que sur les routes américaines, dans les pages d’un livre que dans sa cuisine, au coeur de la nature qu’entre les rayons d’un grand magasin, dans les méandres du passé que sur les nouvelles plateformes de la modernité ! Bref, chaque semaine sa destination, chaque semaine sa réflexion.
Or, des chiffres à faire peur viennent de tomber*. L’endettement du ménage moyen, au Canada, en est à 152 % de son revenu après impôt. Autrement dit, chaque dollar dépensé lui coûte, en réalité, 1,52 $. Ça fait cher le beurre de pinottes.
Qu’est-ce qui se passe ? Les spécialistes dénoncent le crédit trop facile et trop onéreux ou l’excès de confiance dans la santé économique du pays. On peut accuser la publicité, la quête de performance, la recherche d’identité. Toutes des bonnes réponses.
Mais quand on lit que chacun de nous perd chaque année 3720 $ en choses qu’il sait superflues, on est bien forcée de s’offrir une réflexion personnelle.
J’ai donc fait le tour de la maison en notant les inutilités jetées ici et là dans les recoins. Instructif ! Irai-je jusqu’à chiffrer ces « coups de cœur », « prix de consolation » et « bonnes affaires » ? Hum… J’en ai mal au portefeuille. Voir les choses en face, ça vous égratigne l’angélisme.
C’est cependant un mal nécessaire. Pour corriger sa situation, il faut réfléchir à ses besoins réels. À la valeur qu’on accorde aux sous qu’on met tant d’efforts à gagner. Puis dresser un budget incluant une colonne PLAISIRS. Histoire d’avoir les moyens de s’en donner de vrais sans s’alourdir de dettes. Seulement deux Québécois sur cinq prévoient leurs dépenses essentielles, et un seul pense aussi aux « folies ». On part de loin.
Oui, budgeter c’est de l’ouvrage. Mais pour éviter de rentrer dans le mur… et récupérer quelques milliers de dollars par année, ça vaut certainement la peine.
Et vous ? Gérez-vous vos « folies » ?
Un coup de main pour faire votre budget ? Des grilles à télécharger.
www.desjardins.com/fr/simulateurs/calcul_budget/budget.pdf
www.option-consommateurs.org/vos_outils/grille_budgetaire/
* Source : Banque de Montréal
SI VOUS NE CRAIGNEZ PAS LES CHIFFRES…
• 60 % des acheteurs magasinent pour « améliorer leur humeur », selon un rapport de la Banque de Montréal. Et 59 % avouent faire des achats impulsifs, que plus de la moitié disent regretter.
• 23 % des acheteurs impulsifs doivent se priver du nécessaire parce que leur argent est passé dans du superflu. Presque le tiers doit emprunter pour payer ces dettes inutiles.
• 38 % des travailleurs, au Québec, ont un solde impayé sur leur carte de crédit, 42 % sur leur marge personnelle.
• Le tiers des ménages canadiens a atteint sa limite d’emprunt.
• Nos épargnes ont fondu de 20 % à 5 % de nos revenus.
Par Hélène Matteau
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Car j’ai décidé, après presque 10 ans d’infidélité, de me remettre aux conserves. Ce n’est pas une histoire de nostalgie, puisqu’il n’y a pas de tradition autour des conserves, dans ma famille. Simplement, les fraîcheurs d’automne me poussent à me retrancher dans les confortables senteurs d’une cuisine toute chaude. Et je ne serais pas la seule dans mon cas, ai-je lu. Il y aurait actuellement un réveil de la mise en conserve maison. Yé !
J’ai sorti ma recette de ketchup (celle de Sœur Berthe, que j’ai adaptée au fil des ans) et celles de ma marinade de betteraves (au clou de girofle) et de cornichons (style cachère). De plus, au programme : sauce tomate, congélation de potages aux poireaux et aux carottes, fines herbes à l’huile d’olive et tomates séchées.
Il m’a fallu deux jours, courses comprises. Pas si mal. Soit, ma « collection » de pots se compte sur les doigts de trois mains, mais la rareté donne de la valeur au produit, non ?
Dans ma cuisine, le mélangeur électrique est inséparable de la mise en conserves. Pourquoi ? La faute aux enfants ! Quand ils étaient jeunes, ils m’ont demandé un ketchup en purée, comme celui du commerce (ça faisait d’autant plus mon affaire que je pouvais ainsi m’épargner la longue tâche de couper mes légumes en mini-mini-morceaux). Quant à ma sauce tomate, j’ai commencé à la passer au mélangeur pour les empêcher d’y reconnaître les « drôles » de légumes (« Ouache ! c’est quoi ? ») que j’ajoutais aux tomates selon la récolte du moment : courge, chou, champignons, et même cubes de citrouilles ou rondelles de panais.
Que ça embaume, le ketchup qui mijote! Le basilic qui s’égoutte dans la passoire. Les tomates qui sèchent au four. Le poivre noir. Le vinaigre parfumé. Et puis, je trouve ça vraiment beau, un alignement de pots Mason aux appétissantes couleurs sur une tablette ! J’en ressens une véritable émotion, à la fois esthétique et gourmande, doublée d’un sentiment de richesse. Merci à John Landis Mason! À 26 ans, en 1858, cet inventeur né à Philadelphie déposait le brevet qui allait permettre à des millions de personnes de manger des légumes et des fruits en hiver. Il est cependant mort pauvre et oublié en 1902, à 70 ans, après avoir vu ses rivaux, à l’expiration de son brevet, en 1879, prendre en main la fabrication de ses fameux pots. Il laissait six filles dans le deuil.
Vous avez des trucs, des souvenirs, des idées autour des conserves faites à la maison ? Faites-nous les connaître.
Par Hélène Matteau
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Une illustration pratique de la curiosité ! Hélène se promène aussi bien dans sa tête que sur les routes américaines, dans les pages d’un livre que dans sa cuisine, au coeur de la nature qu’entre les rayons d’un grand magasin, dans les méandres du passé que sur les nouvelles plateformes de la modernité ! Bref, chaque semaine sa destination, chaque semaine sa réflexion
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La designer Debbie Travis, animatrice, productrice et femme d’affaires , était de passage à Montréal le 15 août dernier dans le cadre d’une tournée visant à sensibiliser le public à l’impact que peut avoir l’arthrite sur le quotidien.
C’est après avoir participé à une expédition au Machu Picchu avec des jeunes atteints d’arthrite il y a cinq ans qu’elle a choisi de faire la promotion d’une bonne santé articulaire et des moyens de contrôle de l’arthrite.
La designer insiste surtout sur les solutions qui existent pour contrôler cette maladie et faire ainsi réaliser aux gens qu’il est important de ne pas tarder à consulter un médecin, et ce, dès l’apparition des premiers symptômes.
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Certains voient en ces soirées un bon coup de marketing. Ainsi, des femmes réticentes à l’idée d’utiliser le Botox au départ, pourraient très bien se faire entraîner par l’effet de groupe.
Avoir recours à la chirurgie esthétique ou à ce genre de traitement est un choix bien personnel et non léger de conséquences. «Le Botox est addictif. Ses effets ne durent pas éternellement (de trois à six mois, en fait), alors les femmes veulent toujours y revenir.» dénonce la sexologue Jocelyne Robert dans l’article de La Presse.
Notre collaboratrice Aline Apostolska le confirme dans un de ses récents billets : «(…)goûter à la médecine esthétique, c’est comme boire un p’tit verre de punch. Pourquoi pas un deuxième?» Dans son cas, le professionnel qu’elle a consulté l’a mise en garde sur les effets addictifs du Botox, lui permettant de faire un choix éclairé.
Mais lorsqu’un DJ, des petits bouchées et des coupes de champagne font partie du décor, est-ce que les conditions sont adéquates pour une telle décision? Je me le demande. Qu’en pensez-vous? Êtes-vous pour ou contre ce genre de soirées? Avez-vous déjà essayé? Nous aimerions vous lire sur le sujet!
]]>La photo de la jeune afghane au nez coupé par les Talibans est encore dans les mémoires. L’œuvre gagnante de cette année, de l’Espagnol Samuel Aranda, est tout aussi saisissante : une femme en burka serre dans ses bras son fils blessé dans une manifestation au Yémen.
Outre celle-là, l’exposition 2012 du World Press Photo présente 160 photos primées dans 9 catégories.
Du 7 au 30 septembre, au marché Bonsecours.
Annick Duchatel
La version originale de ce billet a été publiée dans le numéro de septembre 2012 du magazine Vita.
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