Blogs sur Vita Magazine

29 mai 2012

HUMOUR ET SEMOULE

Classé dans : Arts et culture , Magazine Vita — Tags : , sortie , spectacle — rimb @ 9:13

Un show haut en couleurs (et saveurs !) découvert par Joëlle Currat.

Où peut-on voir sur une même scène des humoristes en herbe, un magicien trash, une drag queen nommée Miss Cookie, et manger un délicieux repas, le tout dans une ambiance très sympa? Au Couscous Comedy Show, au Cabaret du Mile End.

Un dimanche par mois, Uncle Fofi, l’organisateur et animateur fou-fou, propose un spectacle rempli de surprises (Sugar Sammy faisant irruption en fin de programme, par exemple). Quand j’y suis allée, entre les sketchs d’humour et de musique, j’ai assisté à une demande en mariage en public et à une déclaration du comédien Emmanuel Bilodeau. Une soirée qui met de bonne humeur!

• Info: couscouscomedyshow.com

4 mai 2012

WEEKEND MEURTRE ET MYSTÈRE

Classé dans : Arts et culture , Magazine Vita — Tags : activité , rimb @ 16:30

Notre journaliste Karine Vilder a fait une découverte…criminelle !

Vous n’avez jamais entendu parler des Printemps meurtriers de Knowlton? Rien de plus normal, puisque ce festival international de littérature policière de langue française en est à sa première édition.

C’est quand? Du 18 au 20 mai, à Lac-Brome, un petit village des Cantons-de-l’Est situé à seulement une heure de Montréal.

C’est quoi? Un rendez-vous organisé par la romancière Johanne Seymour, qui propose aux amateurs de polars plein de façons de tuer le temps agréablement: conférences, causeries littéraires, projections de film, etc.

D’autres indices? On nous promet que R.J. Ellory, Chrystine Brouillet, Martin Winckler et Geneviève Lefebvre seront de la fête.
Weekend meurtre et mystère Info: lesprintempsmeurtriers.com .

La version originale et intégrale de ce billet a été publiée dans le numéro de mai 2012 de Vita.

25 octobre 2011

MARTIN PETIT, l’homme qu’on aime

Classé dans : Arts et culture , Non classé — Tags : , rire — rimb @ 11:20

Marie Labrecque nous en dévoile un peu plus sur l’homme derrière l’humoriste.

On l’aime parce que ce sympathique humoriste sait nous faire rire avec intelligence et qu’il ne craint pas de nous entraîner dans des zones interdites.

Il voit l’humour comme une récompense qu’on s’offre à soi-même. «Quand les gens embarquent dans le délire qu’on crée sur scène, ça leur fait du bien.» Le comique déplore que le plaisir ne soit pas plus valorisé dans notre société. «Personne ne rit dans le métro, à la banque, au bureau… On sait que c’est bon, notamment pour la santé, mais on accorde davantage de crédit aux gens très sérieux.»

Il aime bousculer les tabous parce que c’est un acte libérateur. «Quand on provoque des rires avec un sujet dont on n’est pas censé parler, ça veut dire qu’on a vaincu quelque chose.» Il trouve intéressant de décoder les raisons pour lesquelles un sujet est dangereux. «Entretenir des tabous maintient les gens dans l’ignorance. Et l’ignorance profite toujours à quelqu’un.» Dans son dernier spectacle, il répertorie 70 de ces thèmes délicats.

Il joue avec les limites. Rire des enfants des autres provoque de l’inconfort dans l’assistance. «Les gens sont ultrasensibles à la façon dont ils éduquent leurs rejetons. Certains veulent être des parents parfaits et n’ont aucun sens de l’humour…»

Cet automne, l’humoriste poursuit la tournée de son spectacle solo Martin Petit et le micro de feu . Des dates supplémentaires sont ajoutées, notamment les 4 et 5 novembre au Théâtre St-Denis, à Montréal (martinpetit.com).

La version originale et intégrale de ce billet a été publiée dans le numéro d’octobre du magazine Vita.

- Rim

4 octobre 2011

ÊTES-VOUS “FOULOSOPHE”?

Classé dans : Arts et culture , Magazine Vita — Tags : , Spécial rire , rimb @ 9:09

Dans le cadre du numéro de Vita Spécial Rire de ce mois d’octobre, la journaliste Marie Labrecque a déniché pour nous une bien étrange université où l’éclat de rire est gage de bonnes notes…

Besoin de se dérider le mental ? On assiste aux conférences de l’Université de Foulosophie. Une école vraiment pas comme les autres…

L’institution Une académie qui ne se prend pas au sérieux et qui préconise une philosophie de vie marquée par la fantaisie. Les étudiants Toutes les personnes qui veulent laisser libre cours à leur délire et briser leur routine quotidienne.

Les professeurs L’incontournable François Gourd, clown, président du Parti Rhinocéros du Canada et « niaisologue » déclaré ; l’acteur et homme de théâtre Stéphane Crête ; l’artiste multidisciplinaire Annie-Claude Picard…

Le programme L’UdFou orchestre des conférences, des ateliers et divers évènements, comme un dîner-tarot ou encore Symfolium, le rendez-vous annuel (tous les 1er avril) axé sur « la folie créatrice et la folle sagesse ».

Info: udfou.com .

La version originale et intégrale de ce billet a été publiée dans le numéro d’octobre du magazine Vita.

- Rim

27 septembre 2011

ON NE BADINE PAS AVEC L’HUMOUR

Classé dans : Inspiration , Non classé — Tags : , , rimb @ 9:23

Et si l’humour était un besoin social, encore plus pressant en période de crise, d’incertitude économique ou d’instabilité planétaire? Un sparadrap imbibé de blagues oxygénées, de vacheries vitriolées, de méchancetés désinfectantes, de farces décapantes? Si nos travers, nos bobos trouvaient écho dans cette échappatoire consolatrice? Dans cette forme de catharsis collective? Eh bien, on ne s’en porterait que mieux!

Il faut bien soulever le couvercle du presto de temps en temps. Il n’y a pas de mal à vouloir oublier durant quelques heures ses soucis financiers, ses préoccupations familiales, ses angoisses professionnelles; à les mettre sur le réchaud en attendant de les remâcher et, qui sait, de mieux les digérer après un spectacle poilant. L’humour comme défoulement, oui, mais aussi pour le plaisir de découvrir de vrais talents, de faire la rencontre d’artistes percutants ou «juste pour rire». Ce qui est déjà beaucoup.

J’aime rire et je suis bon public. Je jubile à l’idée d’assister à un show où je vais me taper les cuisses ou sourire béatement. Je ne suis pas de celles et ceux qui trouvent qu’il y a trop d’humoristes, au contraire. Rire, pour moi, permet d’abolir les frontières entre les gens. Le camp du rire est souvent celui de la solidarité. Et pourquoi ne pourrait-on pas s’amuser autant des brûlots incendiaires, des jeux de mots savoureux et des satires grinçantes que des histoires salaces, des gros gags juteux et des bouffonneries grossières?

Moi, j’adore le mélange des genres et j’apprécie la richesse naturelle que représente notre gisement de merveilleux bouffons. Je veux me bidonner avec grâce ou avec disgrâce. Je veux pouvoir rire de tout, sans égard pour le discours bienpensant. Des facéties sur la politique, la religion, le multiculturalisme; des sarcasmes mordants sur la condition féminine et masculine, sur les tares de notre société; des parodies sur la sexualité, sur nos névroses collectives… De tout ça, sans tabou ni censure s’il vous plaît.

D’ailleurs les femmes contribuent à cette souhaitable diversité et revendiquent elles aussi le droit à la libre rigolade (voir «Drôles de dames», p. 65). Elles ont la volonté de dire le monde du point de vue des femmes sans être démagogiques ni moralistes. Leurs répliques assassines, leur regard sans compromis sur la vie, leur vision empathique prouvent hors de tout doute qu’elles ont leur place dans cet auguste temple de la comédie. Et si, comme nous l’apprennent nos reportages sur l’humour (identifiés par la pastille Spécial Rire), se fendre la pipe était bon pour le moral, pour la santé, pour les relations diplomatiques, professionnelles et amoureuses, on serait bien folles de s’en passer…

- Sylvie Poirier
Rédactrice en chef

La version originale de ce billet a été publiée dans le numéro d’octobre du magazine Vita.

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