La triste mort de l’actrice américaine Natasha Richardson ramène dans l’actualité la question: doit-on, oui ou non, rendre le port du casque obligatoire?
Lorsque j’ai demandé à mes jeunes collègues s’ils portaient le casque, ils m’ont regardé comme si j’étais une (vieille) ovni. En ski? Non, c’est pour les enfants. Et à vélo? «Ben non!» Et pourquoi, par coquetterie leur ai-je suggéré? Entre autres, mais aussi parce que, de toute évidence, ils ne croient pas qu’ils courent de risque là où ils font du vélo. Tante Elaine s’emballe: comment pas de danger! Ils peuvent se casser un bras, se fouler un poignet, mais est-ce qu’ils réalisent les conséquences d’une blessure à la tête ! Mais de quel droit, je leur fais la morale? Comme ils me l’ont si bien dit, après tout «c’est un choix personnel». D’accord, mais dans leur réflexion, ils devraient tenir compte de certaines statistiques. En effet, selon la Société de l’assurance auto du Québec , pas moins de 2500 personnes sont victimes d’accidents de vélo chaque année. En 2007, 14 personnes sont décédées sur les routes du Québec à la suite d’un accident impliquant un vélo et un véhicule routier, et plus de 132 personnes ont été gravement blessées. Les blessures à la tête demeurent d’ailleurs la première cause de décès chez les cyclistes. Qu’en dites-vous les amis? Pour ma part – mes proches vous le diront –, je suis coquette partout, sauf à vélo. Là, je ne fais pas de compromis. Je préfère avoir les cheveux plats, mais toute ma tête. L’idée de devenir un fardeau pour mes amis ou ma famille suffit pour que j’adopte le look d’Atomas la fourmi atomique. Peut-être que si je leur disais à quel point j’apprécie leur compagnie, j’arriverais à les convaincre d’en faire autant…