Il y a une semaine, vous et moi n’avions jamais entendu parler de cette Lola. Aujourd’hui, elle et son Voldemort (tout comme Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom dans Harry Potter ) alimentent toutes nos conversations. Pour? Contre? Chacun y va de sa plaidoirie.
Justifié ou ambitieux, le recours de Lola ne laisse personne indifférent. Ce qui la distingue de toutes les ex que nous connaissons: l’argent. Beaucoup d’argent. Ce qu’elle a probablement en commun avec toutes ses compagnes d’infortune: la colère, la déception, la frustration. Et… vous savez quoi? Je soupçonne que V. éprouve lui aussi les mêmes sentiments. Un brin d’équité: même si on convient que dans leur cas, la pilule (dorée) est plus facile à avaler.
Simples spectateurs des événements, on ne peut mesurer l’impact de ce procès. Plusieurs s’interrogent toutefois : tout comme dans les autres provinces canadiennes, le gouvernement devrait-il légiférer sur le sort des couples québécois qui choisissent de ne pas se marier? Grâce à Lola et V., la question est maintenant soulevée.
Quoi qu’il en soit, cette grande séance de lavage de linge sale (et griffé) en public aura eu l’avantage d’éveiller les consciences de nombreux conjoints de fait. Des couples qui s’aiment toujours, mais qui croyaient jusqu’à la semaine dernière que la loi veillait sur eux, savent maintenant que ce n’est pas le cas.
La misère des riches aura au moins rendu service à bien des fauchés!
Pour plus d’information sur l’union libre, consultez l’article
Divorcer sans se ruiner
de Lison Chèvrefils, ou encore, faites un tour du côté du site de la
Chambre des notaires du Québec
.
Vous y trouverez de précieux conseils.