La cure, une bonne stratégie
Les cures, très peu pour moi, merci!
Voilà ce que je me disais jusqu'à tout récemment, croyant que ce genre de retraite était de la pure torture!
Mais j'ai changé d'avis après avoir rencontré Mado Roberge et Simone Maillard, deux adeptes qui font religieusement «le grand nettoyage» chaque année.
Au début, il y a 15 ans, leur amie Bibiane Leduc, une cuisinière de Québec, avait eu l'idée d'organiser une semaine santé (à l'automne ou au printemps) dans le but de permettre à ses copines et à d'autres de purifier leur corps... et leur esprit. Après s'être renseignée dans des ouvrages sur le sujet et avoir consulté des amies naturopathes, elle louait une auberge, s'occupait du menu et élaborait un programme d'activités. Elle veillait aussi à inviter des conférencières pour entretenir les participantes d'homéopathie, d'acupuncture, de peinture, d'interprétation des rêves, etc. Cette rencontre obtenait toujours un vif succès.
«J'ai tout de suite adhéré au groupe, car j'avais la certitude que pour être bien mentalement, spirituellement et physiquement, il fallait entre autres nettoyer son corps de l'intérieur et éliminer les toxines», explique Mado, une coiffeuse de 60 ans qui n'hésite jamais à venir d'Irlande - une localité située près de Thedford Mines - pour profiter de ces quelques jours de cure.
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