Grossesse - Enceinte et toujours belle?
Un bébé n'était pas à l'ordre du jour
Plus jeune, ma carrière et ma liberté passaient avant tout. Puis j'ai rencontré mon homme, et l'idée s'est installée sournoisement.
Quelque chose en lui chamboulait mes hormones. Pourtant, je repoussais furieusement cette pensée: «Un mouflet à 40 ans? T'es folle!» Quand il m'a exprimé son désir d'avoir un enfant, ça m'a soufflée. J'étais à la fois heureuse et troublée.
La question qui tue me hantait: «Est-ce encore possible?» La réponse est venue six mois plus tard avec un test de grossesse positif. Bonheur, extase et nouvelles inquiétudes... Depuis toujours, je voue un culte aux petits pots. Je me fous de vieillir... tant que ça ne paraît pas. J'ai tout essayé, faisant fi des dangers que pouvaient représenter certains produits. Ce qui m'importait, c'était l'efficacité.
Toutefois, le jour où je me suis retrouvée avec une si précieuse passagère, tout a changé. Les nouvelles responsabilités ont pris le dessus. Servir de rat de laboratoire de la jouvence, je veux bien, mais pas au détriment de ma fille.
J'ai donc décidé de mettre ma quête kamikaze de la beauté entre parenthèses. De côté tout ce qui marche vraiment: les crèmes avec AHA, rétinol, concentrés de vitamines et de caféine, collagènes et huiles essentielles. Suspendus l'épilation au laser et les traitements de rajeunissement IPL, Fraxel ou Vbeam. Bref, tout ce qui donne une peau de bébé. Pour le moment, c'est la peau de mon bébé qui m'importe.
Non, non, je ne suis pas devenue une sainte pour autant. Même si je me réjouis d'être pleine de vie, j'ai mes états d'âme. J'hallucine devant tant de changements. Je regarde mon bide et ma poitrine s'épanouir, et je crains les vergetures. Je pleure sur cette nouvelle cellulite et sur les taches pigmentaires qui m'attaquent sauvagement.