La Grenade: une île à découvrir
La raison en est simple: plus petite que l'île de Montréal et hébergeant, en son centre, un imposant volcan, la Grenade n'est pas du tout adaptée au tourisme de masse - qu'elle ne courtise pas non plus.
Conséquemment, on en parle peu, si peu qu'elle échappe à notre écran radar, avec pour résultat que plusieurs de ses plages sont encore sauvages, qu'on ne se bouscule pas au portillon de ses attraits et que nul «tchick-à-boum» ne vient troubler sa tranquillité. Bref, c'est une île vraie, un attrape-cœur plutôt qu'un attrape-touriste, et c'est cette qualité qui m'a séduite d'emblée. Allez, je vous y emmène!
By George!
Comme en témoigne Crochu Harbour, La Sagesse Bay et autres toponymes, la Grenade est passée aux mains des Français et des Anglais à plusieurs reprises au fil de son histoire jusqu'à ce que ces derniers l'emportent. On y parle donc la langue de Shakespeare et on y conduit à gauche. Le pays a obtenu son indépendance en 1974.
Rubans de sable...
Qui dit île des Caraïbes dit plages, et à la Grenade, on est comblés: elle en compte une quarantaine de sable blanc et une dizaine de sable noir. Située au sud de l'île et longue de trois kilomètres, celle de Grand Anse m'a éblouie. Imaginez, elle est bordée de raisiniers plutôt que de complexes hôteliers!
Au rayon des épices...
À mon avis, Saint George's est une des plus belles capitales des Antilles. Dévastée, comme le reste de l'île, par l'ouragan Ivan en 2004, elle s'est refait une beauté depuis, tout en conservant son caractère colonial. À deux pas de son joli port, un marché a lieu tous les matins, du lundi au samedi.