L'activité physique déjoue le cancer du sein
1. L'activité physique déjoue le cancer du sein
Une femme sur neuf sera atteinte d'un
cancer du sein
au cours de sa vie. On a donc intérêt à mettre toutes les chances de notre côté pour nous protéger. Le mot d'ordre: faire du sport!
En effet, selon une étude menée par des chercheurs de l'Université de la Caroline du Sud auprès de 14 000 femmes, les plus actives d'entre elles étaient trois fois moins susceptibles de mourir d'un cancer du sein que celles qui boudaient toute forme d'entraînement. «Les bienfaits de l'exercice physique dans la prévention de ce cancer seraient encore plus importants chez les femmes postménopausées», estime André Beaulieu, porte-parole de la Société canadienne du cancer. Le message est clair: on s'y met tout de suite!
2. Exercice, vitamine D et calcium: un trio solide
Constat fracassant: depuis 1985, le taux de fractures de la hanche a chuté de 31,8 % chez les Canadiennes, selon les résultats d'une enquête publiée dans le
Journal of the American Medical Association
. Heureusement, car une autre étude parue dans le Journal de l'Association médicale canadienne a révélé récemment qu'un Canadien sur quatre ayant subi une fracture de la hanche après 50 ans meurt dans l'année qui suit! «La diminution du taux de fractures de la hanche demeure inexpliquée», souligne le Dr Jacques Brown, spécialiste des maladies métaboliques osseuses et chef du Service de rhumatologie du CHUQ. «Et elle ne reflète certainement pas une meilleure gestion de l'ostéoporose, poursuit-il. C'est pourquoi, avec notre population vieillissante, il est important de promouvoir la prévention, le diagnostic et le traitement de ce syndrome chez les femmes d'âge mûr afin de réduire davantage le taux de fractures de la hanche.»
Bref, on continue à prendre soin de nos os en pratiquant régulièrement une activité physique et en s'assurant d'avoir un apport suffisant en calcium et en vitamine D.