Patrick Lagacé: L'homme qu'on aime
Deux journalistes qu’il admire
«Rick Reilly, de
Sports Illustrated
: pour sa plume disjonctée, ses angles improbables et parce que j’aspire à raconter des histoires avec ce brio inégalé.
Michèle Ouimet, de
La Presse
: pour sa capacité d’indignation carabinée, le jugement lucide qu’elle porte sur les choses et son sens du service public, que doivent incarner les journalistes. Et parce qu’elle a des sources tant à l’Hôtel de Ville de Montréal que chez les chefs de guerre afghans.»
S’il n’était pas journaliste
«J’aurais été prof. Ou astronaute. Mais pour être astronaute, il faut avoir ses maths de secondaire V, non? Oubliez ça, alors. J’aurais été prof. Comme celui de
Dead Poets Society
, évidemment.»
Ce qu’il pense de l’évolution hommes-femmes
«Je suis un enfant des années 70 et 80. Je n’ai pas connu d’époque où les femmes étaient autrement que “libérées”. Policières, politiciennes, plombières, astronautes, journalistes, pilotes d’avion: pour moi, tout ça est normal. Je n’ai donc pas vécu de choc quand j’ai eu des patronnes. Souvent, elles étaient bonnes; des fois, non. Comme les gars.
Quant aux relations hommes-femmes, je ne me reconnais pas dans les dossiers-chocs annonçant les proverbiales guéguerres. Je n’ai jamais eu de relations non égalitaires avec des filles. Et ça inclut mes blondes.»
Patrick en privé, c’est quoi?
«
Speedé
!»
Patrick Lagacé connaît sa cinquième saison de coanimation des Francs-tireurs et sa troisième année de chroniques à
La Presse. Il publie également son
blogue
sur cyberpresse.ca
La version originale de cet article a été publiée dans le numéro d'Octobre 2009 du magazine Vita .
Photo: Les Francs-Tireurs à Télé-Québec