Vous croyez que la chanson de Michel Delpech est dépassée?
En entrevue à la radio, une journaliste française immigrée depuis peu au Québec déplorait que le flirt soit carrément absent des mœurs québécoises. Vrai? D’après les recherches menées par notre journaliste Annick Duchatel, géographie ou pas, il semble bien que ce soit le cas. Dommage.
Faut-il attribuer cette situation à un féminisme extrême? Peut-être… À une époque, les femmes auraient manifesté un agacement certain au jeu (bien inoffensif) du chat et de la souris. Résultat? Nos hommes n’osent plus nous approcher. Et si, par hasard, un audacieux matou se hasarde à le faire, nous retournons vivement dans notre trou de souris!
Nos hommes seraient-ils moins machos que leurs cousins? Cet aspect n’est pas à négliger non plus. Au pays de Maman Plouffe, les hommes n’ont pas été encouragés à devenir des tombeurs. Reste qu’à ce jeu du quant-à-soi, tout le monde est perdant. En effet, si l’on compare à l’époque où Michel Delpech occupait le haut du palmarès, le nombre de ménages composés d’une seule personne a plus que doublé*.
Le moment serait peut-être revenu de sortir nos vieux tubes…
D’ailleurs, si l’envie vous prend de vous y remettre, ne manquez pas de lire l’article Et si on flirtait? préparé par Annick Duchatel. Vous y trouverez des trucs pour renouer avec l’art du flirt. Qui sait, vous pourriez peut-être finir l’été à deux!
*Sources: Institut de la statistique du Québec