Le neurocoaching : une approche pour toutes?
Nous avons tous la capacité de rêver, mais nous ne captons pas l'information de la même manière. Ainsi, au réveil, certaines personnes se rappellent chaque image de leur rêve, tandis que d'autres se souviennent uniquement de ce qu'elles ont ressenti. Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises façons d'accéder à notre subconscient. Cela dit, certaines mémoires de l'enfance sont très douloureuses. Dans ce cas, notre cerveau nous transmet seulement les renseignements avec lesquels on peut composer. Il arrive parfois qu'avec notre soutien une cliente doive revenir à quelques reprises sur une même mémoire. Celle-ci fera toujours partie de son histoire, mais avec le temps, la personne lui attribuera un autre sens.
Quel est le meilleur conseil que vous pourriez donner aux femmes de 40 ans et plus en quête d'épanouissement personnel?
Elles devraient d'abord s'arrêter pour faire le point , ce qui constitue déjà un défi, car elles vivent habituellement à un rythme effréné. J'illustre souvent mes propos en racontant que Barbie est fatiguée d'assumer les responsabilités de la famille et de l'entourage, de vouloir un corps parfait et de ne plus savoir ce qui la motive sur le plan professionnel. À partir de la quarantaine, il y a une urgence à «se reconnecter» avec soi-même. Je pense que cela explique le succès de votre magazine: vous y présentez des femmes qui se réalisent. D'une certaine manière, vous bousculez les stéréotypes véhiculés autour de la femme vieillissante. Dans une société qui valorise la jeunesse, nous avons toutes besoin de croire à l'épanouissement personnel, et ce, à n'importe quel âge.
Pour plus d'informations : lyneforcier-neuro-coaching.com
La version originale de cet article a été publiée dans le numéro de novembre 2010 du magazine
Vita
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