Méditation - Le bonheur est sur le coussin (suite)
Peu à peu, en développant notre attention, «nous devenons conscients de ce que nous sommes vraiment, en dessous de l'image de l'ego, écrit le Vénérable Hénépolo Gunaratana dans Méditer au quotidien (Marabout, page 59). Nous nous éveillons à ce qu'est réellement la vie (...)»
Par où commencer?
Pour débuter la pratique de la méditation, il est vraiment utile, voire essentiel, de suivre les conseils d'un-e méditant-e chevronné-e. Il existe au Québec de nombreux centres de méditation qui offrent des cours d'initiation, la plupart gratuitement. Parmi ceux-ci, les Centre Shambhala et Kankala de Montréal, le centre Paramita de Québec, les centres Kadampas (dont le centre Kankala fait partie), que l'on retrouve dans 17 villes du Québec, dont Sherbrooke, Joliette, Québec et Chicoutimi. On nous y enseigne les rudiments de base - comment s'asseoir, que faire de notre corps, comment venir à bout des problèmes les plus courants: l'inconfort physique, la somnolence, les distractions, et... l'impatience!
Parole de novice, l'une des plus grandes difficultés pour l'apprenti méditant est sans doute d'oublier le tic tac de l'horloge. S'asseoir sur un coussin de méditation et demeurer immobile n'est généralement pas dans notre nature. Pourtant, c'est là que tout commence. «Pour aider à stabiliser l'esprit, explique Gen Kelsang Drenpa, on doit stabiliser le corps.» Comment? En s'asseyant sur un coussin de méditation (les coussins traditionnels ont environ 35 cm de diamètre et 15 cm de hauteur), le dos bien droit sans être raide, les jambes croisées, les épaules détendues, les mains reposant sur notre giron (espace entre la ceinture et les genoux) ou à plat sur les genoux, le menton très légèrement rentré, les yeux ouverts ou mi-clos. L'important est d'être le plus stable et le plus confortable possible.