La langue bien pendue!
On n'aurait pu trouver meilleure animatrice pour prendre la barre de La franchise . Cette nouvelle téléréalité de la chaîne V met en scène des candidats qui devront réussir des épreuves pour décrocher le grand prix: une franchise St-Hubert Express.
Franche, Isabelle Maréchal? De bord en bord. «J'ai accepté cette offre pour réhabiliter l'entrepreneuriat au Québec», explique cette entrepreneure dans l'âme, détentrice d'une maîtrise en administration des affaires (MBA) obtenue en 2000. «Dans ma famille, on a tenu des hôtels, exploité des fermes agricoles... Si les syndiqués gras dur savaient combien c'est difficile de travailler à son compte !» Et vlan!
Apparue en 1985 à Radio-Canada comme reporter au Téléjournal , elle est ensuite passée à CTV ( Pulse News ), à Radio-Québec ( Le choc du présent, Le Québec aujourd'hui ), à TQS ( La fin du monde est à 7 heures, Le Grand journal, Loft Story ) et à Canal Vie ( Les copines d'abord ). En cours de route, la tornade platine a suscité la controverse aussi sûrement qu'un paratonnerre attire la foudre.
Quand elle a joint la délirante équipe de La fin du monde..., on lui a reproché de tourner le dos au «vrai journalisme». Lorsqu'elle officiait à la fois au Grand journal et à Loft Story tout en jouant dans Virginie, on a crié au mélange des genres. «J'ai pratiqué mon métier à ma manière, déclare-t-elle. On m'a méchamment critiquée, alors je me suis forgé une carapace. Cela dit, j'ai beaucoup ravalé mes larmes. Mais cette époque est terminée. Tout finit par passer... Depuis quelque temps, je me surprends même à me dire au réveil: "Ma foi, je suis heureuse!"» Et ça se sent.