Beauté - Soins antiâges - Fermeté recherchée
Plusieurs facteurs infuencent la qualité de notre épiderme: la génétique, le soleil, le mode de vie et les hormones jouent un rôle déterminant dans notre capital bonne mine.
Le soleil, on le sait, accélère le vieillissement de la peau et provoque un relâchement cutané prématuré. D'ailleurs, 80 % des modifications reconnues comme des signes de l'âge sont causées par l'exposition solaire. Notre mode de vie, quant à lui, peut devenir un ennemi: l'alcool, le tabac, le stress et la fatigue ne riment pas avec peau saine et ferme. Et pour couronner le tout, lors de la ménopause, nos hormones en déroute fragilisent l'épiderme, qui s'amincit, s'assèche et perd son tonus.
Pourquoi la peau se relâche-t-elle?
Clés de voûte de l'architecture cutanée, les fibres d'élastine et de collagène apportent densité, élasticité et souplesse à l'épiderme. Le hic, c'est qu'avec l'âge la production de ces précieux composants est en chute libre. «Au cours des cinq années suivant la ménopause, on assiste à une perte d'au moins 30 % du collagène», précise Isabelle Villeneuve, biochimiste et directrice scientifique chez Laboratoire Dr Renaud. Quant à la jonction dermoépidermique, qui sert de coussinet à la peau et lui donne son aspect pulpeux, elle s'aplatit un peu plus chaque année. «Lorsque cette jonction, autrefois très plissée, s'affaisse, on se retrouve inévitablement avec un excès de peau», note-t-elle. Par ailleurs, notre mode de vie y est aussi pour quelque chose. «Le relâchement cutané est la résultante d'un processus progressif, génétiquement programmé, et des assauts subis quotidiennement par la peau», résume Pascale Mora, responsable de la communication scientifique des Laboratoires Vichy. Avant 40 ans, les signes visibles du vieillissement sont souvent minimes, et les effets de la gravité ne se font pas encore sentir. C'est vers la mi-quarantaine que la peau commence doucement à perdre de sa densité et de sa fermeté. «Comme la production de collagène et d'élastine commence à décliner, les tissus se relâchent petit à petit», explique Isabelle Villeneuve.
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