• Envoyer
  • Imprimer
  • Favoris
  • Document user evaluation
    (5 personnes)

Ma première plongée profonde - Pascale Martel, 41 ans

Le jour même de mes 41 ans, je me préparais à faire ma première plongée profonde, à Playa Girón (Cuba).

Modifié le :
2010-10-28 14:06
Publié le :
2010-04-06 11:06
Par:
Pascale Martel

Ma première plongée profonde - Pascale Martel, 41 ans

En ce 25 juillet 2009, j'allais mater les eaux cristallines de la baie des Cochons. Mais une fois sur place, en prenant conscience que la mer m'accueillerait bientôt dans toute son immensité, j'ai senti mon coeur s'emballer.

Il fallait que je me ressaisisse à tout prix. En effet, la plongée en scaphandre ne permet ni l'anxiété ni l'erreur. Si, paniquée, je remontais trop vite, je risquais d'être victime d'un accident de décompression, qui peut se traduire par des douleurs articulaires, des saignements, une paralysie et même la mort. «Calmos», me suis-je dit. Et je suis entrée dans l'eau. D'un signe de la main, j'ai indiqué à mon guide et à mon coéquipier que j'étais prête à entreprendre la descente. C'est alors que mon incroyable odyssée aux fonds des mers a commencé.

L'ivresse de la découverte
J'ai flotté, telle une astronaute en apesanteur, au-dessus d'un abysse de 65 mètres de profondeur. Je me suis jetée dans ce néant, animée d'un sentiment de joie pure. Je me sentais légère comme à cinq ans! En chute libre dans cet indescriptible «azur», je frôlais l'extase... quand un fou rire m'a saisie. Puis j'ai ressenti des palpitations cardiaques. En consultant mon ordinateur de plongée, j'ai constaté que j'étais descendue à 40 mètres. J'avais dépassé le cap des 30 mètres, là où les plongeurs peuvent éprouver l'ivresse des profondeurs, qui les rend euphoriques ou anxieux. En remontant un peu, j'ai repris le contrôle de moi-même.

Sous mon corps minuscule, le grand bleu persistait, à perte de vue. J'avais tellement envie de m'unir à lui. Dans ma tête trottait cette petite phrase d'Einstein: «Dieu ne joue pas aux dés.» Puis, doucement, je suis revenue vers la surface, remplie de sérénité. Depuis, je porte en moi le souvenir de cette expérience. La plongée n'est pas une discipline sportive, c'est un état d'esprit...

Photo: Éric Mongeau

La version originale de cet article a été publié dans le numéro de Février-mars 2010 du magazine Vita .

Retour à la Section Nouvelles expériences

Publicité

Pagination Documents

  • Page
    1 de 1
Page 1:
Ma première plongée profonde - Pascale Martel, 41 ans

Commentaires

Il n'y a pas de commentaires pour le moment.

Laisser un commentaire

Les champs marqués avec * sont obligatoires.

Vous devez être connectée pour laisser un commentaire.

Envoyer à un ami

Les champs marqués d'un astérisque * sont obligatoires.

monVita

Inscrivez-vous pour commenter les articles, publier vos histoires ou encore, participer aux forums.


Bienvenue ! Se connecter , s'inscrire ou voir l'aperçu .

Publicité

Abonnement

Infolettre

Soyez au fait des nouveautés. Abonnez-vous dès maintenant.

Infolettre

Partenaires

Concours

"));