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Lumière sur la dépression saisonnière

Les jours raccourcissent et on a le moral à zéro. C'est normal: le manque de luminosité déboussole notre horloge biologique. Explications et solutions pour remettre nos pendules à l'heure et éviter la dépression saisonnière.

Modifié le :
2011-12-05 11:06
Publié le :
2011-11-07 17:10
Par:
Odile Jouanneau

Istockphoto

Le trouble affectif saisonnier

Au début de la quarantaine, l'hiver me tuait, tout simplement. Chaque soir, après une pénible journée de travail, je m'écrasais dans le salon avec un pot de crème glacée - Coaticook au sucre d'érable -, l'humeur trop maussade pour stimuler ma tribu ou répondre aux invitations. Heureusement, pour m'obliger à bouger, il y avait quelques mètres entre le frigo et le canapé!

Ce triste épisode a pris fin le jour béni où j'ai acheté une lampe de luminothérapie . Trônant fièrement sur mon bureau, elle est devenue ma meilleure amie après quelques matinées d'apprivoisement. Il m'arrive même de l'utiliser les jours pluvieux de l'été. Eh oui! Pour les angoissées de la noirceur dont je fais partie, la lumière brille au bout du tunnel...

Le tsunami d'émotions négatives qui me submergeait chaque hiver date de l'Antiquité. Nommé trouble affectif saisonnier (TAS) ou dépression saisonnière, il perturbe de 3 % à 20 % des Québécois six mois par année. Notre horloge circadienne nous permet de rester synchronisées avec la journée de 24 heures. Son dérèglement, provoqué par le manque de lumière, est une des causes du TAS.

«Ça commence habituellement vers le mois d'octobre et ça s'estompe avec l'arrivée du printemps», précise Marie-Pier Lavoie, psychologue clinicienne spécialisée dans le diagnostic et le traitement de la dépression saisonnière. «Cette mélancolie - qui peut se transformer en enfer - est davantage de nature biologique que psychologique et elle doit être diagnostiquée par un professionnel de la santé.»

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Pagination Documents

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    1 de 5
Page 1:
Le trouble affectif saisonnier
Page 2:
Un mal typiquement féminin
Page 3:
Éclairer notre quotidien
Page 4:
Une question de prévention
Page 5:
Luminothérapie: on sort de l'ombre!

Commentaires

  • DORI's avatar DORI a écrit :

    2011-12-15 4:47 AM

    pour ma part c'est tout à fait le contraire, je suis née et vie dans un pays de soleil et de lumière, en hivers je me sens mieux protéger et l'obscurité ne me fait pas de mal. de nature mélancolique, et c'est l'été qui m’ennuie et je souffre énormément parceque je ne supporte pas la chaleur et l'humidité, et la seule chose qui peut me soulagé c'est de resté le plus longtemps possible au bord de mer te je ne peux supporter de rester à la maison et je deviens irritable et les nerfs à fleur de peau....peut être parceque je me sens mieux dans ma peau dans un climat de tristesse et de mélancolie.
  • JaimeLesNews a écrit :

    2012-01-12 9:56 AM

    Quand on est très affectée par la chaleur et l'été, on est atteinte de dépression estivale:( Cette pathologie peu connue mériterait certes un article dans Vita:)
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