La musique rend parfois euphorique
On reste très souvent accros à la musique qu'on écoutait pendant notre jeunesse. Savez-vous pourquoi?
On le doit en partie à nos hormones . Pendant la puberté, on sécrète en effet énormément d'hormones de croissance. Comme elles gambadent librement dans notre corps, elles ont le tour de mettre notre sensibilité à fleur de peau et de rendre tout très, très important, qu'on parle de musique, de style vestimentaire ou d'amour. Ces années d'adolescence riches en émotions nous ont d'ailleurs à ce point marqués qu'on ne peut faire autrement que s'en souvenir, ce qui inclut la musique qu'on écoutait alors. À cela s'ajoute le fait que c'est durant cette période mouvementée que nos goûts musicaux ont commencé à s'affirmer. Accompagnés par le plaisir de la découverte, ils sont donc assez difficiles à chasser par la suite.
Qu'est-ce qui déclenche en nous des émotions? Les accords? Les paroles? Le rythme?
Ça dépend vraiment de ce qu'on écoute. Avec la Septième Symphonie de Beethoven, ce sont essentiellement les accords. Avec les chansons de Bob Dylan, ce sont plutôt les mots. Avec l'ouverture de l'opéra Guillaume Tell de Rossini, c'est le rythme. Et en ce qui concerne Daniel Bélanger - l'un de mes auteurs-compositeurs préférés! -, les trois éléments (accords, mots et rythme) agissent de concert pour nous émouvoir.
Pourquoi la musique nous rend-elle parfois euphoriques ou encore nostalgiques?
Pour expliquer les sensations d'euphorie ou de pure joie qu'on peut ressentir à l'occasion en écoutant certains airs, il faut retourner loin en arrière, soit bien longtemps avant notre naissance. Nos ancêtres, qui appréciaient aussi beaucoup la musique, nous auraient en effet légué cet amour. Que ce soit pour transmettre des informations importantes - il est plus facile de retenir un message quand il est chanté -, établir des liens sociaux, effectuer des rituels ou y puiser un certain réconfort, la musique peut se révéler très utile. Et comme tout ce qui est utile à notre survie, elle a tendance à nous procurer du plaisir. Quant à la nostalgie, c'est différent. Puisqu'une chanson peut être associée à une période de notre vie, à un lieu ou à un évènement, elle peut réveiller certains souvenirs avec la même efficacité qu'une odeur.
On le doit en partie à nos hormones . Pendant la puberté, on sécrète en effet énormément d'hormones de croissance. Comme elles gambadent librement dans notre corps, elles ont le tour de mettre notre sensibilité à fleur de peau et de rendre tout très, très important, qu'on parle de musique, de style vestimentaire ou d'amour. Ces années d'adolescence riches en émotions nous ont d'ailleurs à ce point marqués qu'on ne peut faire autrement que s'en souvenir, ce qui inclut la musique qu'on écoutait alors. À cela s'ajoute le fait que c'est durant cette période mouvementée que nos goûts musicaux ont commencé à s'affirmer. Accompagnés par le plaisir de la découverte, ils sont donc assez difficiles à chasser par la suite.
Qu'est-ce qui déclenche en nous des émotions? Les accords? Les paroles? Le rythme?
Ça dépend vraiment de ce qu'on écoute. Avec la Septième Symphonie de Beethoven, ce sont essentiellement les accords. Avec les chansons de Bob Dylan, ce sont plutôt les mots. Avec l'ouverture de l'opéra Guillaume Tell de Rossini, c'est le rythme. Et en ce qui concerne Daniel Bélanger - l'un de mes auteurs-compositeurs préférés! -, les trois éléments (accords, mots et rythme) agissent de concert pour nous émouvoir.
Pourquoi la musique nous rend-elle parfois euphoriques ou encore nostalgiques?
Pour expliquer les sensations d'euphorie ou de pure joie qu'on peut ressentir à l'occasion en écoutant certains airs, il faut retourner loin en arrière, soit bien longtemps avant notre naissance. Nos ancêtres, qui appréciaient aussi beaucoup la musique, nous auraient en effet légué cet amour. Que ce soit pour transmettre des informations importantes - il est plus facile de retenir un message quand il est chanté -, établir des liens sociaux, effectuer des rituels ou y puiser un certain réconfort, la musique peut se révéler très utile. Et comme tout ce qui est utile à notre survie, elle a tendance à nous procurer du plaisir. Quant à la nostalgie, c'est différent. Puisqu'une chanson peut être associée à une période de notre vie, à un lieu ou à un évènement, elle peut réveiller certains souvenirs avec la même efficacité qu'une odeur.