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Céline Dion: capteuse de rêves

Pour ses 40 ans, la star a cédé la place à l’humaniste, l’amoureuse, la mère, la fille, l’amie.

Modifié le :
2008-11-25 11:28
Publié le :
2008-11-15 19:02
Par:
Georges-Hébert Germain

Le sceau de Céline

Il y a une dizaine d'années, Céline Dion a fait construire la maison de ses rêves à Jupiter Island, en Floride. C'était magnifique! Sauf les parterres et les platesbandes, qui ne lui plaisaient pas. Or, elle n'a jamais osé signifier à son jardinier que cet aménagement n'était pas conforme à ses désirs. Elle s'en est donc accommodée... Puis elle a vendu sa propriété pour aller vivre à Las Vegas.

L'hiver dernier, toujours en Floride, elle a de nouveau mis en chantier la maison de ses rêves. «Je savais exactement ce que je voulais, assure-t-elle. Je fermais les yeux et je la voyais.» L'architecte, lui, ne la voyait pas. Il a voulu lui imposer sa propre vision, bâtir la maison de ses rêves à lui. «Il ne m'écoutait pas. Il disait que ce que je voulais ne se faisait pas.» Cette fois, elle n'avait pas l'intention de se plier aux désirs et aux caprices de qui que ce soit. Elle l'a congédié. Et elle est repartie à zéro, avec une femme. «On s'est parlé, elle m'a écoutée, je l'ai écoutée. On est en train de faire ensemble ce qui, semble-t-il, ne se faisait pas. Et ce sera très beau. Comme je le veux.»

Depuis 10 ans, Céline a appris à savoir (et à obtenir) ce qu'elle veut. J'ai vécu dans son entourage immédiat pendant quelques mois, à l'époque de la tournée Falling into You et de l'album D'eux , au moment où elle entrait dans la très grande gloire et l'immense fortune. Elle m'avait alors parlé de cette paradoxale timidité qui l'empêchait - elle qui affrontait les foules des plus importants stades d'Europe, d'Amérique et d'Asie -d'exprimer ses volontés, ses désirs et ses goûts. J'ai retrouvé cette année, en Australie, en Europe et au Québec, une femme remarquablement sûre d'elle, très autonome, consciente et heureuse des changements qui se sont opérés en elle.

À tout juste 40 ans, Céline dit enfin haut et fort ce qu'elle pense. Elle impose partout et en toute chose sa vision, son opinion. Ceux et celles qui tiennent un rôle dans la formidable machine qui l'entoure savent que, s'ils ont commis une bourde ou fait une erreur, ils en entendront parler. Pas nécessairement, comme autrefois, par René Angélil, mais de plus en plus souvent par Céline elle-même. Le grand patron s'occupe toujours de la business , des négociations, des contrats; la chanteuse voit à ce qu'elle appelle «les choses de la vie»: l'école de leur fils, la mise en scène de son show, la construction et l'entretien de leurs maisons, l'organisation au quotidien. Il ne se passe désormais rien dans sa vie de femme, de mère, de star sans qu'on la consulte; et rien n'est mis en chantier si elle n'en a pas approuvé les plans...

Celle qui sait ce qu’elle veut

Quel que soit l'endroit où sa tournée la mène, elle emporte des piles et des piles de magazines (mode, architecture, décoration), qui traînent par terre, sur les fauteuils et sur les tables des suites hôtelières qu'elle habite. Elle passe des heures à les feuilleter, arrachant les pages qui lui plaisent (tuiles, manteaux, poignées de porte, fontaines, moulures, robinetteries, chemisiers, poufs, luminaires, chaussures....). Elle classe ensuite ces coupures dans des cartons, qu'elle remet à sa styliste, à ses architectes, à ses décorateurs et à ses jardiniers afin qu'ils sachent ce qu'elle aime et ce qu'elle veut. Et ce qu'elle aura, coûte que coûte. On connaît sa passion pour la mode. Aussi grande et dévorante est celle qu'elle nourrit pour la construction et l'aménagement. Des intérêts que son mari ne partage d'aucune manière. Dans ces domaines, c'est elle et elle seule qui décide.

Céline a présentement cinq gros projets sur lesquels elle exerce une autorité quasi totale: en Floride, construction d'une maison sur la mer et d'un pavillon sur le canal; au Québec, restauration d'un chalet dans les Laurentides, réfection du club-house du golf Le Mirage et construction d'un entrepôt à l'île Gagnon pour ranger vêtements, trophées et souvenirs. Budget total: plusieurs dizaines de millions de dollars. Et si quelque chose ne la satisfait pas, que ce soit dans la maison floridienne ou le chalet laurentien, on recommencera. Ça s'est déjà vu. À Lake Las Vegas, elle a refait toute la décoration (peinture, tapis, mobilier) de la maison qu'elle allait occuper pendant que A New Day... tenait l'affiche du Colosseum. À l'île Gagnon, il a fallu abattre des murs, hausser des plafonds, déplacer des fenêtres.

«Avec le temps, je suis devenue très exigeante, avoue-t-elle. Je veux que tout soit parfait. Et je me laisse rarement impressionner par ce qu'on me propose ou ce qu'on me donne. Lorsque mon mari m'offre un cadeau, je suis touchée par son geste, mais j'ai toujours quelque chose à redire. Je ne suis à peu près jamais d'accord avec son choix. En fait, il ne choisit pas. Comme beaucoup d'hommes, il se fie au vendeur. Pas moi. Moi, quand je m'achète des vêtements, je m'y connais autant, sinon plus que la vendeuse. Et je ne fais pas d'erreur.»

Pas d'erreur non plus dans son maquillage de scène, très élaboré. Un véritable tableau qu'elle compose maintenant toute seule, assise bien droite (elle ne s'appuie jamais sur le dossier des chaises ou des fauteuils) devant la table qu'on a dressée dans sa loge et sur laquelle sont disposés des dizaines de petits pots: poudres, crèmes, huiles, pinceaux, faux cils. Sur une tablette, au-dessus du miroir bordé de lumière, quatre photos encadrées. De gauche à droite: elle-même avec son fils et son mari; au centre, côte à côte, sa mère et son père; à droite, Eddy Marnay, son parolier disparu en 2003. À sa gauche, on a mis l'ordre du jour (du soir, en fait).

Un esprit critique

Quelques notes sur la ville où elle se trouve et les gens qu'elle doit rencontrer avant le spectacle: édiles, stars du sport, du showbyz ou du cinéma, enfants malades... Parfois aussi des extraits de critiques. Il y a 10 ans, elle n'en prenait jamais connaissance. Aujourd'hui, elle exige de lire les plus féroces. Parce qu'on ne sait jamais, on peut toujours avoir quelque chose à corriger.

Un soir, à Dublin, pendant qu'elle se maquillait, elle a demandé à voir un très méchant brûlot dont on lui avait parlé. Elle a lu à haute voix ce cyberpapier franchement haineux, du genre «Je déteste Céline Dion de toutes mes forces, je déteste sa voix, sa face, ses gestes, ses propos, ses chansons, ses vêtements, etc.», avec force détails et une photo vraiment pas flatteuse. Elle n'a pas semblé le moindrement affectée. «J'ai presque pitié de la personne qui s'est donné la peine d'écrire ça, disait-elle, en parachevant son maquillage. Quand on hait tant que ça, c'est à soi-même qu'on fait mal. À mon avis, cette fille-là n'est pas heureuse.»

J'ai fait défiler le texte sur l'écran de l'ordinateur. Il n'était pas signé. J'ai demandé à Céline pourquoi elle disait que c'était une femme qui l'avait rédigé. Elle a ri en ajoutant que les femmes n'étaient ni plus ni moins méchantes que les hommes, mais qu'elles l'étaient différemment. «Et ça, d'après moi, c'est de la méchanceté féminine.» Dix minutes plus tard, elle entrait dans la clameur d'une foule de quelque 60 000 fans sans doute incapables d'imaginer qu'on puisse détester leur prodigieuse idole.

Céline Dion est solide, parfaitement capable d'encaisser. Jean-Jacques Goldman l'avait compris, lui qui, longtemps avant qu'elle soit réellement autonome, lui a écrit Je sais pas (la pièce préférée de sa mère), dans laquelle elle chante Je suis pas victime, je suis pas colombe . Elle serait, de son propre aveu, bien malvenue de se comporter en victime. Bourrée de talent et entourée d'amour depuis toujours, elle est bénie des dieux. «Je suis une femme libre et heureuse. J'ai un enfant et un mari qui font mon bonheur.»

Contrairement à la plupart des femmes de son âge, qui ont vécu plus d'un amour au cours de leur vie, Céline a choisi, elle, toute jeune, de n'aimer qu'un seul homme. «Pas choisi, précise-t-elle. On ne choisit pas d'aimer. Ni d'être aimé. L'amour, c'est un don du ciel. Moi, j'ai eu la chance de rencontrer très tôt l'homme de ma vie. J'ai toujours su que c'était lui. Je l'ai aimé tout de suite. Et pour toujours.»

Être femme et mère

Après un moment de silence, elle a ajouté: «Je ne serais pas étonnée que ce soit ce que désirent la grande majorité des filles, un seul homme à aimer toute la vie. Les hommes se sentent obligés de courir à gauche et à droite. Ils s'acharnent à chercher la personne idéale à travers le plus de femmes possible. Nous, nous voulons tous les hommes dans le même homme. René, c'est celui qui me fait rire et rêver, c'est celui qui me fait plaisir, qui me fait aimer la vie, qui me fait m'aimer, moi. C'est aussi celui qui parfois m'inquiète, m'exaspère, me dérange. C'est mon homme, pour le meilleur et pour le pire.»

À ses débuts, il y a plus de 25 ans, elle répétait mot à mot ce que cet homme lui demandait de dire, sans se poser de questions. Aujourd'hui, sur scène ou en entrevue, plus personne ne lui dit quoi dire. «Je ressemble de plus en plus à ma mère, admet-elle. Et j'en suis heureuse.» Sa mère vit à ses côtés depuis le début de la tournée Taking Chances , amorcée à Johannesburg à la mi-février. Elles ont voyagé ensemble en Asie, en Océanie, à travers l'Europe et l'Amérique. «Ma mère, c'est un génie.» À 81 ans, M me Dion est effectivement un puissant numéro, aussi à l'aise dans les grands palaces que dans les camps de bûcherons (où elle a été élevée), capable de converser avec le pape aussi naturellement qu'avec ses sœurs ou ses propres enfants. Pour Céline, c'est le modèle absolu et, surtout, c'est une personne qui a toujours eu le contrôle de sa vie.

«Ma mère a eu 14 enfants. Elle a donc fait 14 fois sa première année, 14 fois son cours primaire. Les femmes de sa génération m'ont toujours semblé plus intéressantes que leurs hommes, peut-être parce qu'à travers leurs enfants elles étaient en contact avec les vraies choses. Elles étaient confinées à la maison, c'est vrai, mais elles avaient la responsabilité du bien-être et du bonheur de la famille, elles voyaient aux besoins matériels et affectifs des enfants. Et ça, ça vaut pas mal de diplômes universitaires!» Elle ajoute en riant qu'en plus, après avoir élevé leurs enfants, elles ont hérité de celui qu'elles ont marié... «En vieillissant, les hommes redeviennent (ou restent) des enfants, ils ont besoin que quelqu'un prenne soin d'eux. Nous, les femmes, nous sommes devenues des mères. Ça tombe bien, finalement.»

Vieillir en beauté…

Quand je lui ai demandé si elle avait déjà souhaité être un homme, elle m'a regardé, effarée. Jamais de la vie, assure-t-elle, cette sombre idée ne l'a effleurée. «Je suis plus que fière d'être une femme. J'aime tout d'elle. C'est très beau, une femme, et c'est très agréable d'en être une. Se faire regarder et désirer est un immense plaisir et un grand pouvoir. Selon moi, ce sont les femmes qui mènent le monde. Et je suis persuadée que les fous qui empêchent leur beauté de s'épanouir et qui les forcent à se cacher ne gagneront pas.»

En entrevue, Céline est imprévisible, souvent insaisissable. Vous lui posez une question bien songée sur le passage et les outrages du temps? Elle vous répond en parlant bagnoles (elle adore conduire, bien qu'elle en ait rarement l'occasion), koalas et kangourous ou encore lecture (elle aime bien les romans fleur bleue de Marc Levy). Et vice-versa: pendant qu'autour d'elle on fait la fête, elle peut aborder inopinément des sujets très graves...

«Si on était éternels, m'a-t-elle dit un jour pendant que nous survolions l'arrière-pays australien, il n'y aurait pas d'artistes, pas de savants, probablement pas d'amoureux. On n'aurait pas de passion... Alors aussi bien vieillir en sachant qu'on va mourir, en espérant qu'on sera alors moins nonos. De toute façon, comme on ne peut pas s'empêcher de vieillir, il faut apprendre à le faire avec plaisir.»

Plusieurs des huit sœurs aînées de la chanteuse ont déjà franchi le cap de la ménopause. Elles sont, selon elle, tout aussi sereines et épanouies qu'auparavant. «Quand je les regarde aller, prendre de l'âge ne m'inquiète pas beaucoup.» Elle croit par ailleurs que les hommes vieillissent moins bien. «Les femmes sont plus proches de la nature et de leur corps, à cause des menstruations, des grossesses, des accouchements, de la ménopause. En plus, elles prennent soin de leur peau, s'épilent, se maquillent, se poncent. Elles remarquent que leur corps se transforme peu à peu, elles ont le temps d'apprivoiser le vieillissement.»

Bien sûr, à cause de son métier, Céline se voit vieillir en détail et en très gros plan, dans les magazines et les journaux, à la télé et sur les écrans géants présents sur les scènes où elle se produit. Des millions de personnes la regardent aussi. Et on lui signale implacablement la moindre ride... Mais il n'y a pas que ça. «Vieillir, ce n'est pas seulement remarquer l'apparition d'une nouvelle ride au coin des yeux, c'est surtout voir le monde rajeunir autour de soi.»

… et en sagesse

À l'époque où elle a commencé dans le métier, tous ceux qui l'entouraient étaient beaucoup plus âgés qu'elle. Elle avait 13 ans, son manager en avait presque 40, et son parolier, Eddy Marnay, plus de 60. Puis de plus en plus de jeunes sont entrés dans son entourage. Aujourd'hui, tous les danseurs qui l'accompagnent sont plus jeunes qu'elle. «Un jour, je serai la plus vieille. C'est normal.»

Elle parle souvent de «la normalité des choses» ou de «l'ordre des choses». C'est dans l'ordre des choses, par exemple, que sa mère et son mari partent avant elle. Et qu'elle connaisse, tôt ou tard, de très grandes peines. Dans l'ordre des choses également que René-Charles, qui aura huit ans en janvier, vole un jour de ses propres ailes. En attendant, elle l'élève comme elle a grandi elle-même, très librement, entouré d'adultes, comblé, adulé... Elle déteste les théories des pédiatres qui proposent de laisser pleurer les bébés, de les exclure de l'intimité du couple. «Je crois, moi, au pouvoir de l'amour, point final, lance-t-elle. Je n'ai jamais laissé pleurer mon enfant. Et s'il veut venir dormir dans mon lit, il est le bienvenu.» Son fils est, comme elle, un oiseau de nuit. Comme son père, il aime le jeu, tous les jeux, surtout le poker et le golf. Et comme tous les enfants, il adore les machines et les gadgets électroniques. Céline prétend que si elle est devenue une femme plus sûre d'elle, enfin capable de dire à un architecte qu'elle n'accepte pas les plans qu'il lui propose, c'est grâce à son mari, qui a eu la sagesse de la laisser s'affirmer, et aussi grâce à son fils. «Une femme qui a eu un bébé n'a plus la même vision du monde, dit-elle. Elle prend forcément de l'assurance.» Céline songe très sérieusement à avoir un deuxième enfant, tout de suite après la tournée. «Je ne veux pas laisser passer cette chance».

Tous ceux qui l'ont fréquentée savent qu'elle a drôlement le tour avec les enfants. Aux petits pauvres de Soweto qu'elle a rencontrés l'hiver dernier, elle a longuement parlé de la neige, des ours et des loups, des deux océans, des grands espaces où vivent ensemble des gens venus de partout. Ils ont beaucoup ri. Puis elle les a fait parler de leur pays, qu'elle découvrait avec ravissement. Avant de s'envoler pour Johannesburg, elle avait passé deux jours en compagnie d'un historien sud-africain (cadeau de son amie Julie Snyder) qui, à son tour, lui avait raconté l'histoire de son pays et dressé le portrait des grands personnages qui l'ont façonné. Quelques jours plus tard, au Cap, elle visitait l'île Robben, où Nelson Mandela a été emprisonné pendant près de 20 ans. Elle voulait tout voir, tout savoir. Il y a 10 ans, ça ne l'aurait sans doute pas intéressée. Ce qu'elle souhaitait, à l'époque, c'était chanter mieux. Elle était super disciplinée. Plus maintenant. Maintenant, il y a son fils. Il y a la vie, les chantiers de construction, les villes à découvrir. Cet été, elle a connu Berlin, ville belle, trépidante, vibrante où elle avait déjà donné plusieurs spectacles sans la voir. «Je découvre le monde avec mon fils. Je suis à l'école avec lui, comme l'a été ma mère avec moi.»

Céline assume et assure!

Céline a souvent raconté combien elle avait été malheureuse à l'école. Pour diverses raisons. Parce qu'elle apprenait davantage à la maison, mais surtout parce que «toutes les filles étaient plus jolies que moi. Plus élégantes, plus sûres d'elles. J'étais "le pichou" de la classe». Aujourd'hui, elle est la sexy fashion girl de sa génération... Elle assume enfin, elle affirme et affiche sa beauté. Elle a la chance d'avoir un corps qui lui permet de porter les créations des couturiers les plus glamour , des robes sexys, moulantes qui créent des images percutantes, spectaculaires.

Les critiques ou les commentaires qu'on a formulés à son endroit sur son look, sa parlure et son répertoire l'ont toujours laissée plutôt froide... sauf quand on a prétendu qu'elle était anorexique. Elle mange beaucoup. Souvent, après son spectacle, comme une ogresse. Elle est forte, souple, musclée... Et enfin fière de son corps.

Une autre chose qui lui faisait détester l'école: elle n'y avait pas de copines. Elle a découvert l'amitié sur le tard, passé la trentaine, en réalité. «Et ça m'est devenu infiniment précieux, estime-t-elle. Parler avec une femme, seule à seule, de nos affaires de filles, de nos enfants, de nos hommes, de n'importe quoi, c'est un grand bonheur.» Au cours de sa vingtaine, Céline a développé sa voix, elle en a fait un instrument unique, sublime, mondialement connu. Pendant la décennie suivante, la femme est apparue, s'est épanouie. En devenant mère, en se faisant des amies, c'est l'univers féminin qu'elle a découvert et exploré. Et, parallèlement et paradoxalement, elle est entrée dans ce monde plutôt macho de la construction, où elle se sent aujourd'hui aussi à l'aise que sur la scène; aussi heureuse dans la peau du big boss d'un chantier que dans celle d'une magnifique femme de 40 ans.

La version originale de cet article a été publiée dans l'édition d'automne 2008 du magazine Vita.

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