Campagne «J'ai le pouvoir»
Moi, blonde et sensible aux piqûres de moustiques, m'en vais fouler le sol de la république de Zambie, un des 55 pays du continent noir, armée de mon ordi et de ma caméra numérique, afin de récolter des histoires, des témoignages et des drames humains que je partagerai avec vous, chères lectrices de Vita . Toute une première après 40 ans!
C'est à titre de digne (enfin, j'essaierai) représentante du magazine Vita , que j'ai été invitée par CARE Canada, à l'occasion du lancement de sa campagne J'ai le pouvoir, pour assister à ce qui se passe au sein des nombreux projets que cet organisme d'aide et de développement a mis sur pied en Zambie.
Pourquoi les gens de CARE ont-ils pensé à convier Vita ? La réponse est simple: à cause de vous, nos lectrices déjà fidèles, et de nous. Ils ont compris que nous sommes toutes des femmes matures, fortes et ouvertes d'esprit. Que nous avons envie de connaître le vécu de nos sœurs africaines et de leur offrir notre soutien dans leurs efforts pour changer leur monde autour d'elles. Et pourquoi moi? Parce qu'en m'expédiant sur un continent que je rêve de découvrir depuis longtemps, mon équipe savait que je besognerais sur le terrain comme si ma vie en dépendait. Après tout, ce n'est pas tous les jours qu'on m'offre la chance de vivre une telle expérience et de rencontrer des Zambiennes dotées d'une force de caractère hors du commun, capables d'une grande compassion et de beaucoup de générosité, et qui n'ont pas peur de s'engager pour améliorer leur vie et celle de leur communauté.
Pendant mon séjour en Zambie, je me rendrai dans certaines régions où des projets CARE sont en vigueur. Parmi ceux-ci: SCOPE, qui vise à améliorer l'accès à une meilleure éducation, entre autres, pour les orphelins; HBC, qui forme des volontaires voulant aider les personnes malades dans leur communauté; SGVB, un centre qui offre du soutien aux victimes d'agressions sexuelles et abus (en général, des femmes). Des acronymes qui en disent long! Bref, je sens qu'on va me tenir très occupée. Mais pas trop pour que je ne prenne pas le temps, en rentrant tous les soirs à l'hôtel (vous n'avez pas cru que j'allais dormir dans la brousse?), de me brancher sur le site de Vitamagazine.ca afin de relater mes aventures du jour dans mon blogue .
Dans les prochains jours, je vous invite donc à suivre mes péripéties africaines et à partager avec moi le vécu de Zambiennes exemplaires.
Et, en attendant le suspense, allez sur Care.ca pour en savoir davantage sur ce géant de l'aide communautaire.
Shalapo
(au revoir en bemba, une des 70 langues bantoues pratiquées en Zambie)
Linda