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Démissionner? Oui, mais…

On ne supporte plus son patron, aller au travail nous rend malade, mais démissionner nous semble hors de portée? Voici dix mauvaises raisons de ne pas faire le grand saut.

Modifié le :
2010-12-20 16:19
Publié le :
2010-12-20 15:46
Par:
Suzanne Décarie
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Démission : choisir le bon moment

Je n'ai pas les moyens de quitter mon emploi.
C'est aussi ce que croyait Camile Spain, 56 ans avant d'avoir fait ses calculs et un budget. Or, on a souvent besoin de moins d'argent qu'on pense pour vivre. «Et on oublie que notre meilleur actif, c'est nous-même et nos talents!» déclare Nathalie Francisci. Consciente que son changement d'orientation risquait d'entraîner provisoirement une baisse de revenus, Natalia Théoret a préalablement obtenu une marge de crédit, mis des sous de côté et envisagé différentes avenues: «Si ça ne fonctionnait pas comme prévu, je me disais que je retournerais travailler dans une agence de voyages, comme quand j'étais étudiante.»

Ce n'est pas le bon moment .
La conjoncture économique n'est pas favorable? Qu'à cela ne tienne! «Les employeurs ont du mal à trouver des gens capables de relever les défis, affirme Alain Samson. Il y a assurément quelqu'un, quelque part, qui a besoin de vos talents, de vos connaissances.» On hésite quand même à abandonner nos collègues qui croulent sous la charge de travail? «L'intention est louable, mais elle dénote aussi un gros égo», signale Nathalie Francisci, tout en rappelant que «personne n'est irremplaçable!» En fait, il n'y a jamais de bon moment pour quitter son emploi. Il faut seulement être prête. On n'attend surtout pas d'être malade ou d'avoir l'estime et la confiance en soi si malmenées qu'on en arrive à douter de notre propre valeur. «Le seul mauvais timing quand il s'agit de remettre sa démission, c'est de partir sur un coup de tête après avoir dit ses quatre vérités au patron», souligne M.Samson.

Mon conjoint me déconseille de partir.
«Lorsque le conjoint s'oppose - généralement en brandissant l'argument financier -, il suscite d'autres doutes chez celle qui se questionne déjà», remarque Natalia Théoret, ajoutant que le soutien d'un psy, d'un coach ou d'un thérapeute est alors salutaire. Non seulement cet appui rend la candidate plus solide dans sa démarche, mais il l'aide aussi à développer son analyse pour convaincre son amoureux du bienfondé de sa décision.

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Démission : choisir le bon moment
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L'herbe est-elle plus verte ailleurs?
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Avoir confiance en soi
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Démissionner : un coup de poker

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