Avoir confiance en soi
À mon âge, qui voudra de moi?
À nous de détromper les employeurs qui ont des préjugés à l'égard des candidates d'âge mûr, par exemple en supposant qu'elles sont rigides ou qu'elles ont du mal à s'adapter. Pourtant, «avec la maturité et l'expérience, on sait ce qu'on vaut, assure la consultante Lucie Hébert. On a une sagesse, une solidité qu'on n'avait pas à 30 ans. On dit aussi que les gens de plus de 45 ans restent plus longtemps en poste que ceux de moins de 30 ans... Une stabilité avantageuse pour l'employeur!»
Les choses vont finir par s'arranger .
Notre envie de partir est-elle liée à une mauvaise période passagère ou à un climat de travail réellement malsain? «Il arrive que l'antipathie éprouvée envers le patron ou l'emploi lui-même soit temporaire et résulte de circonstances extérieures: un divorce récent, un deuil, un déménagement... Ce genre de situation stressante peut en effet diminuer notre seuil de tolérance», mentionne Alain Samson. En revanche, si ça fait des mois qu'on essaie de changer les choses qui nous dérangent et que rien ne bouge, il faut se rendre à l'évidence. «C'est comme tenter de rebâtir un couple: on peut y consacrer des efforts, mais lorsqu'on n'arrive pas à rallumer la flamme, il est temps de se séparer», renchérit M. Samson.
Je risque de perdre mon identité .
En quittant notre emploi, on craint de perdre un statut, un titre, un beau bureau? De décevoir nos parents, nos amis, nos enfants? Natalia Théoret en sait quelque chose. Alors que ses proches s'inquiétaient de ce qu'elle allait laisser, elle essayait de leur faire voir l'autre côté de la médaille: «J'avais un poste de prestige convoité et de bonnes conditions de travail, reconnaît-elle. Mais pour moi, c'était une prison dorée. Ce que j'ai perdu en REER et en sécurité, je l'ai gagné en liberté et en créativité!»
Les choses vont finir par s'arranger .
Notre envie de partir est-elle liée à une mauvaise période passagère ou à un climat de travail réellement malsain? «Il arrive que l'antipathie éprouvée envers le patron ou l'emploi lui-même soit temporaire et résulte de circonstances extérieures: un divorce récent, un deuil, un déménagement... Ce genre de situation stressante peut en effet diminuer notre seuil de tolérance», mentionne Alain Samson. En revanche, si ça fait des mois qu'on essaie de changer les choses qui nous dérangent et que rien ne bouge, il faut se rendre à l'évidence. «C'est comme tenter de rebâtir un couple: on peut y consacrer des efforts, mais lorsqu'on n'arrive pas à rallumer la flamme, il est temps de se séparer», renchérit M. Samson.
Je risque de perdre mon identité .
En quittant notre emploi, on craint de perdre un statut, un titre, un beau bureau? De décevoir nos parents, nos amis, nos enfants? Natalia Théoret en sait quelque chose. Alors que ses proches s'inquiétaient de ce qu'elle allait laisser, elle essayait de leur faire voir l'autre côté de la médaille: «J'avais un poste de prestige convoité et de bonnes conditions de travail, reconnaît-elle. Mais pour moi, c'était une prison dorée. Ce que j'ai perdu en REER et en sécurité, je l'ai gagné en liberté et en créativité!»