La nétiquette pour les nouilles
Courriels, sites de réseaux sociaux, là aussi il y a des codes. Règles de bon usage pour éviter de naviguer en eaux troubles.
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Modifié le :
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2009-11-02 14:59
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Publié le :
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2009-10-29 16:17
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Par:
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Karine Vilder
Les bonnes manières sur le web
Je me demande régulièrement une chose: si d'aventures je croisais dans la rue cornichon32 ou sexyfranfreluche, est-ce qu'ils s'adresseraient à moi de la même façon qu'ils le font en ligne?
Je ne sais pas pourquoi, mais j'en doute sérieusement. Car, lorsqu'on s'exprime par l'entremise du Web, bien des règles élémentaires de savoir-vivre ne semblent pas être très vives dans les mémoires...
Pour diminuer tous les bogues et petits maux susceptibles d'en découler (malentendus, perte de temps, courriels ou demandes d'amitié jetés d'emblée à la poubelle, rage au clavier, consommation excessive d'antiacides, crampes des muscles oculaires parce qu'on lève trop souvent les yeux au ciel, etc.), voici un mini guide de nétiquette, dont on devrait faire parvenir l'URL à toutes celles et ceux dont les manières laissent «Net-tement» à désirer.
Courriels
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Peu importe la personne à laquelle on s'adresse, on se doit d'entamer notre message avec un «Bonjour». Libre à nous d'enchaîner ensuite sur des questions d'ordre plus personnel, comme «Comment allez-vous?» ou «Gilberte a-t-elle encore le rhume?»
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Les mots «s'il-vous-plaît» et «merci» sont toujours d'actualité et les phrases complètes sont toujours plus sympathiques à lire.
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Même si on est hyper pressé, on n'écrit pas la première phrase de notre courriel dans le champ «objet» pour ensuite poursuivre dans le corps du texte. En principe, le titre sert plutôt à éclairer rapidement le destinataire sur le sujet traité. On s'arrange aussi pour qu'il soit court, de façon à ce qu'on puisse le voir dans son entier.
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À MOINS D'ÊTRE TRÈS EN COLÈRE, ON ÉVITE DE S'EXPRIMER EN MAJUSCULES. Celles-ci laissent en effet entendre qu'on est en train de hurler...
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Courriels - Les bonnes manières (la suite)
Courriels (la suite)
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Sauf exceptions, lorsqu'on répond à un courriel qui a été envoyé à un groupe de gens, on ne fait pas un envoi à tous.Pas plus qu'on n'exige un rapport d'ouverture ou de réception. Dans un cas comme dans l'autre, c'est énervant!
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Si on choisit d'insérer une signature en fin de message, elle ne doit surtout pas peser 36 megs! Et, de grâce, faites en sorte qu'elle soit pertinente (numéro de téléphone et adresse postale, point barre!). Les belles pensées du genre «Que cette journée vous apporte paix et prospérité» ou «Je suis plus efficace qu'hier mais moins que demain» sont idéalement à proscrire.
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On ne doit pas s'attendre à ce qu'on nous réponde immédiatement, aussi est-il inutile de passer un coup de fil pour s'assurer que le message a bel et bien été reçu. Un délai de 24 heures est tout à fait correct.
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À l'inverse, si l'importance d'un message le justifie, mais qu'on se voie dans l'impossibilité d'y faire suite rapidement, on peut signaler à l'expéditeur qu'on a reçu son courriel et qu'on y répondra dès que possible.
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Le pire du pire? Les chaînes de lettres («Si vous ne réacheminez pas ce courriel à 50 autres personnes, quelque chose de terrible va vous arriver au cours des prochains jours») et les blagues plates («Qu'est-ce qui différencie les hommes et les femmes dans une chambre à coucher?»)... à plus forte raison si le fichier est infecté.
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Enfin, on se relit avant de cliquer sur «envoyer». Ça, c'est vraiment la moindre des politesses. Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai reçu un courriel dans lequel le beau prénom «Luc» avait été écrit à l'envers...
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Sites de réseaux sociaux (Facebook, MySpace et autres)
Sites de réseaux sociaux (Facebook, MySpace et autres)
Comme c'est un mode d'expression relativement récent, les règles de bienséance ne sont pas encore clairement établies - et claires pour tout le monde! Certaines sont toutefois déjà reconnues.
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Changer notre «situation amoureuse» sans que notre (ex)tendre moitié n'en ait au préalable été avisée.
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Publier des photos peu flatteuses ou compromettantes sans le consentement des principaux intéressés.
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Écrire des trucs douteux sur le mur de quelqu'un, cet affligeant message pouvant être lu par tous ses amis.
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Ne pas voler les amis des autres.
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Ne pas lancer de groupes haineux.
Ceci étant, on ne peut s'empêcher d'allonger légèrement la liste:
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Quand on envoie une demande d'amitié à quelqu'un, un petit mot est toujours apprécié (grâce à l'option «Ajouter un message personnel» qui accompagne chaque demande), surtout si on se cache sous un pseudo aussi transparent que «Bonbonne magique», si on a perdu de vue la personne en question depuis 30 ans ou si on s'adresse à un total inconnu. Pour l'autre, c'est un gain de temps incroyable: il n'a ainsi ni à consulter notre profil - souvent laconique - ni à se questionner longuement sur l'efficacité de sa mémoire.
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Les invitations nous incitant à joindre un groupe obscur de pêche à la truite arc-en-ciel ou à participer à un quiz permettant de tester nos connaissances sur les tomates transgéniques se rapprochent drôlement du polluriel.
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Les accros qui s'échinent 10 fois par jour à partager leur humeur du moment (Là, je suis content), ce qu'ils sont en train de faire (Je me gratte les pieds) ou leurs réflexions hautement philosophiques (Coloniser une autre planète, poil à la tête) devraient y réfléchir à deux fois avant d'inonder leurs amis de messages ennuyeux.
L'équipe Facebook a produit, il y a quelques mois, une
courte vidéo
fort rigolote et instructive, qui nous invite à ne pas transgresser certaines règles.
Vidéo :
YouTube
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