Micro-trottoir: Que feriez-vous si vous deveniez millionnaire
Jackie, 47 ans, barmaid
«Tout de suite, je pense à mon premier achat... Je me dirige vers une bijouterie de luxe et m'achète une montre hors de prix! L'important, c'est qu'elle brille. (rires) Ensuite, sur une note moins superficielle et plus pertinente, j'aiderais sans aucun doute les membres de ma famille en Europe qui, en ce moment, vivent des temps plus difficiles à cause de la crise économique. Si j'arrive à leur donner un coup de pouce, j'aurai le sentiment d'avoir accompli quelque chose d'important.»
France-Élaine, 37 ans, directrice de la fiscalité
«Si je devenais millionnaire, tous ceux qui me connaissent bien ne seraient pas surpris, je jouerais au golf autant que possible! Aussi à l'horaire, quelques voyages en famille vers des destinations aventureuses et exotiques, telles que le Viêtnam, la Malaisie ou l'Égypte. Je poursuivrais mon implication dans la Fondation CHU Sainte-Justine et je trouverais sans doute une autre cause dans laquelle mon temps et mon énergie pourraient être mis à profit. Les enfants et les familles du Québec m'interpellent beaucoup.»
Martine, 54 ans, représentante dans l'immobilier
«Je pars certainement pour l'Europe, en débutant par la Croatie et la Grèce, pour un bon mois et demi. Sans aucun doute, je continue de travailler. Mon boulot me permet de m'accomplir et, à mon sens, c'est essentiel pour mener une vie équilibrée. Je contribuerais encore davantage à la Société canadienne du cancer. Chaque année, mes trois soeurs et moi, nous nous rencontrons pour convenir du montant de notre don. Ma mère est décédée de cette maladie, c'est donc une cause qui m'est vraiment chère. Je serais tellement emballée à l'idée que mes dons puissent aider à trouver une cure.»
Martine, 41 ans, adjointe de direction
«Je me paye un voyage de deux ou trois mois pour un repos complet. Ensuite, je m'achète une belle petite maison de campagne, avec un très grand terrain. Je prendrais aussi des cours de langue et de photographie. Puis je continuerais de soutenir les organismes de défense et de protection des animaux, une cause qui me tient à coeur. Par exemple, je ferais construire une maisonnette en guise de foyer d'accueil pour permettre à ces agences d'héberger encore plus de bêtes abandonnées et je financerais des cliniques de stérilisation spéciales afin de lutter contre la surpopulation animale. Enfin, je m'engagerais dans diverses oeuvres philanthropiques et environnementales. De petits gestes, ici et là, qui peuvent faire une différence.»
La version originale et intégrale de cet article a été publiée dans le numéro de septembre 2012 de Vita .
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