Une première visite chez les snowbirds
Quand mes vieux amis
Henri et Céline m'ont proposé l'hiver dernier d'aller passer quelques jours avec eux dans leur nouveau condo en Floride, j'ai évidemment sauté de joie! Adieu doudoune, bottes, tuque et mitaines! Je me voyais déjà
enfoncer mes orteils dans le sable
, m'enduire généreusement de crème solaire et plonger enfin dans ces deux romans qui traînaient depuis trop longtemps sur ma table de nuit. En fait, je m'imaginais parfaitement en snowbird, moi qui n'avais pourtant jamais mis les pieds au pays des retraités heureux...
C'est dans l'avion qu'Henri m'en a dit un peu plus sur notre destination. «À une demi-heure au nord de Fort Lauderdale, c'est un vaste espace résidentiel privé, propre, tranquille, sécuritaire, avec une foule d'activités sur place. Tu verras, on s'y sent comme à l'hôtel, mais en même temps, on est chez nous. Tout un quartier réservé aux 55 ans et plus... Non, ne fais pas cette tête-là, je suis sûr que tu vas adorer!»
Bon, mettons les choses au clair : je n'ai absolument rien contre les aînés, je suis même très friande de leurs souvenirs, de leurs anecdotes et de leurs fameuses recettes de grands-mères, mais j'avoue que là, j'ai paniqué. L'idée de me retrouver dans un repaire du troisième âge - doré ou pas, mais probablement tricoté serré et organisé à l'extrême - m'inquiétait. D'ailleurs, j'ai horreur de tout ce qui ressemble à un ghetto et je ne supporte pas que la vie soit réglée comme du papier à musique. Malaise... Heureusement, j'avais mes romans!
C'est dans l'avion qu'Henri m'en a dit un peu plus sur notre destination. «À une demi-heure au nord de Fort Lauderdale, c'est un vaste espace résidentiel privé, propre, tranquille, sécuritaire, avec une foule d'activités sur place. Tu verras, on s'y sent comme à l'hôtel, mais en même temps, on est chez nous. Tout un quartier réservé aux 55 ans et plus... Non, ne fais pas cette tête-là, je suis sûr que tu vas adorer!»
Bon, mettons les choses au clair : je n'ai absolument rien contre les aînés, je suis même très friande de leurs souvenirs, de leurs anecdotes et de leurs fameuses recettes de grands-mères, mais j'avoue que là, j'ai paniqué. L'idée de me retrouver dans un repaire du troisième âge - doré ou pas, mais probablement tricoté serré et organisé à l'extrême - m'inquiétait. D'ailleurs, j'ai horreur de tout ce qui ressemble à un ghetto et je ne supporte pas que la vie soit réglée comme du papier à musique. Malaise... Heureusement, j'avais mes romans!