Sommes-nous à risque de succomber à l'infidélité?
Avec la quarantaine, vient parfois une période de remise en question sur les choix de vie et sur notre relation de couple. La tentation du fruit défendu peut se présenter, et ce, malgré nos valeurs que l'on croyait si solides. Pourquoi donc? Sommes-nous à risque de succomber à l'infidélité?
Le cas de Martine et Pierre
Martine est en relation avec Pierre depuis plus de 10 ans, ils ont deux enfants âgés de 7 et 9 ans. Ils ont cohabité quelques mois après leur rencontre, puis peu après, Martine est devenue enceinte. Elle me consulte aujourd'hui, car elle s'interroge sur sa relation avec Pierre et le désir qu'elle éprouve pour un autre homme. «La fidélité, c'est important pour moi; ça fait partie de mes valeurs de base et là je ne me comprends plus!» me confie-t-elle. Elle côtoie un nouveau collègue de travail et constate que son intérêt pour lui ne cesse de grandir: «Il occupe mes pensées le soir et les weekends, j'ai hâte au lundi matin pour le revoir!»
Dans ce genre de situation, il faut tenter de voir ce qui peut nous amener à dépasser et ignorer nos valeurs. J'ai demandé à Martine de me parler de sa relation de couple, des hauts et des bas, de ce qui lui plaît et lui déplaît. »
«Dès notre cohabitation, on a rapidement désiré avoir un enfant, la grossesse a été difficile et la sexualité peu présente. Notre complicité amoureuse s'est effritée. On a essayé de retrouver du plaisir à faire l'amour ensemble, mais ce n'est pas évident. De plus, entre toutes nos obligations et la routine du quotidien, je dois avouer que je me sens frustrée par notre relation. On fait plein de choses, on court tout le temps et on a peu de temps ensemble. Quand Pierre me touche, c'est souvent tard, le soir, au lit. Ça me rend furieuse!»