Sexualité - Oser la fellation
Les tabous les plus fréquents
Dans mon cabinet, en consultation avec des patientes, j'entends des femmes aborder ce qui leur déplait dans la sexualité.
Très souvent, elles me parlent de la fellation et des relations anales. Quelques-unes osent aussi m'avouer leur inconfort par rapport au cunnilingus: «J'ai tellement peur de sentir mauvais que je préfère éviter cette pratique, même si je sais qu'elle peut m'exciter. Je n'arrive pas à m'abandonner et à avoir du plaisir. Le seul moment où j'arrive à me laisser aller, c'est au sortir de la douche». Au-delà de la propreté, les tabous sexuels peuvent aussi être associés à un sentiment de domination et de plaisir aux dépens de la femme. Une perspective qui en éteint plusieurs.
Tabous pour toujours?
Des femmes, inconfortables dans certaines pratiques sexuelles avec un conjoint, perdent leurs craintes et inhibitions dès qu'elles amorcent une nouvelle relation. Pourquoi avoir refusé ces pratiques auparavant et y prendre plaisir maintenant? Il peut arriver que ce tabou soit une façon de «contrôler» les demandes du partenaire, surtout si l'on craint qu'elles soient persistantes et pressantes. Pour d'autres, qui vivent mal leur sexualité, ajouter des gestes qui ne leur plaisent pas risque de rendre la chose encore plus difficile. Dans leurs cas, les tabous leur permettent de maintenir un certain équilibre.
Des étapes pour aller de l'avant, si on le désire
La fellation
Lors des relations orales, il est important d'avoir le sentiment d'être en contrôle. Si vous sentez votre partenaire trop excité, explorez les caresses autour du pénis sans le prendre dans votre bouche. Tout est une question d'exploration!