Dire à non. Facile à dire, mais pas à faire.
Elle me bombarde de questions existentielles: que faire quand on n'a pas le goût? Quand tout ce qu'on veut c'est rester au nid pour toute la fin de semaine. Comment décliner une invitation? Comment ne pas blesser la belle-mère? D'abord, on reste calme. Puis, on écoute les conseils de sa meilleure amie (moi, en l'occurrence!)
Avec les années - et toutes les fois où j'ai regretté d'avoir dit oui -, j'ai compris que si l'on veut faire accepter sa différence, ses limites, ses émotions, on se doit de dire... tout simplement NON. Et le jour où on commence à dire non à quelqu'un où à une situation, on est sur la voie de la guérison, celle de l'affirmation de soi.
Facile à dire, mais pas à faire!
Le quotidien nous apporte son lot de situations où nous sommes appelées à défendre notre point de vue, décliner une demande ou une invitation. En quoi alors une situation aussi banale nous fait-elle tant frémir? Que cache ce dévouement indéfectible aux autres?
Vous connaissez déjà trop bien les réponses: l'éternel manque d'estime de soi et sa fidèle compagne, l'incapacité d'affirmer ses limites. Trop souvent, on répond oui par peur de blesser son vis-à-vis ou de ne plus être aimé. C'est sans compter la peur du rejet et de l'abandon. Et pourtant, céder au oui alors que l'on pense non c'est, ni plus ni moins, mentir en donnant une fausse image de soi.