Conciliation travail et famille: un miracle?
Il y a deux ans, à 10 jours de la fin de mon dernier congé parental, on a officiellement aboli mon poste. Eh oui, loin des yeux, loin du coeur... Quoi qu'il en soit, j'ai rapidement été réaffectée à d'autres fonctions. Chanceuse?
Tout dépend du point de vue. Les garderies étant de véritables foyers d'infection, j'ai dû assimiler mes nouvelles tâches avec des cernes jusqu'au milieu des joues et un cerveau aussi efficace qu'un Commodore 64, remportant de ce fait la palme de l'employée la moins performante et la moins présente de l'année!
Au bout du rouleau, j'ai donc quitté mon emploi et opté pour le statut de pigiste, croyant candidement qu'un horaire flexible me permettrait de combiner plus aisément activités professionnelles et vie familiale. Erreur, grossière erreur! Entre les contrats à échéances serrées et les grippes-bronchiolitesotites- sinusites-conjonctivites-crises d'asthme et autres gastros qui se succèdent sans dérougir, j'en suis maintenant réduite à bosser durant les weekends. Alors, je vous le demande, quand trouverais-je le temps de m'occuper du ménage, des courses ou des parties de Cap'n Tock?
Voilà pourquoi j'ai proposé à la rédaction de Vita d'écrire un article sur la conciliation travail-famille. De un, parce que je suis convaincue que l'atteinte de ce noble objectif tient du miracle; de deux, parce que je pense aussi que je suis loin d'être la seule à le penser...