Mémoire - Trucs pour ne plus oublier
Une question d'habitude
Le conseil le plus efficace sur lequel tous les spécialistes de la mémoire s'entendent est hélas - selon nous - aussi le plus difficile à suivre: adopter de saines habitudes de vie. Car en se nourrissant mieux, en faisant de l'exercice sur une base régulière, en dormant chaque nuit comme une souche et en évitant autant que faire se peut les sources de stress (il reste cependant à trouver comment!), notre mémoire oubliera moins souvent le rôle qu'elle est censée jouer.
Gymnastique cérébrale
Nicole Caza, chercheuse en neuropsychologie à l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM), affirme que tout ce qui fait appel à nos cellules grises est bon contre les «blancs». «Regarder la télévision, c'est passif, précise-t-elle. Mais apprendre une langue, faire des mots croisés ou des sudoku, lire un article ou donner son opinion sur un sujet X, ça nous oblige à réfléchir et à solliciter notre cerveau.» Bref, les stimulations intellectuelles ralentiraient le déclin des capacités cognitives.
Attention au manque d'attention
Chaque fois qu'on répond au téléphone pendant qu'on est en train de faire autre chose, on s'expose à la catastrophe. En étant distraite, on peut en effet fort bien classer un dossier important dans la mauvaise filière ou noter une information cruciale à la page 312 des
Pages jaunes
. Ensuite, bonne chance pour les retrouver! Alors si on en a marre de «se chercher» constamment, mieux vaut éviter de mener plusieurs tâches de front, car notre attention sera ainsi divisée. Pour limiter les parties de cache-cache, on ne doit donc entreprendre qu'une seule chose à la fois afin de pouvoir se concentrer sur ce que l'on fait.
Au nom du ciel!
Si on a du mal à retenir le nom des gens qu'on vient de rencontrer, voici un bon truc glané dans l'excellent livre
Mais où sont passées mes lunettes
de Martha Lear (chez Belfond, 232 pages, 2009, 27,95 $). Au lieu de répéter en boucle dans notre tête le prénom et le nom de la personne qui nous serre encore la main, on le dit de façon de plus en plus espacée. «Marie-Sylvie Howell-Despaties.» On attend 10 secondes. «Marie-Sylvie Howell-Despaties.» On attend 20 secondes. «Marie-Sylvie Howell-Despaties.» On attend 30 secondes. «Marie-Sylvie Howell-Despaties.» On attend 40 secondes. «Marie-Sylvie Howell-Despaties.» L'information va ainsi s'incruster plus profondément dans notre mémoire.