REEE: le meilleur outil pour financer des études
Comme beaucoup de parents, je souhaite que mes enfants puissent étudier aussi longtemps qu'ils le voudront. Cela dit, vu mon statut de travailleuse autonome, ma situation financière connaît des hauts et des bas comparables à ceux de la météo au Québec! Dans ces conditions, difficile de savoir si, le moment venu, j'aurai les reins assez solides pour financer les études de mes deux gamines.
Il y a deux ans, j'ai donc souscrit un régime enregistré d'épargne-études (REEE). Tous les mois, je verse un montant fixe - prélevé directement sur mon compte - dans le REEE de mes filles, et d'ici une dizaine d'années, elles devraient disposer d'un petit pécule qui les aidera à défrayer quelques sessions au cégep ou à l'université. À moins que les frais de scolarité n'aient explosé entretemps! En attendant ce dégel annoncé, voyons comment d'autres mères de notre génération se sont débrouillées pour parrainer la formation postsecondaire de leur progéniture...
Quand on est de nature prévoyante, le REEE constitue sans aucun doute le meilleur outil pour financer (en tout ou en partie) les études de ses enfants. C'est du moins l'avis de Christine Grou, 46 ans, qui verse environ 200 $ par mois dans le REEE de son fils âgé de 13 ans. «J'ai commencé à cotiser quand il était encore au primaire, raconte-t-elle. À échéance, en calculant les intérêts, ça devrait représenter un montant d'environ 20 000 $. C'est important pour moi que mon fils n'ait pas à s'endetter ni à travailler durant l'année scolaire!» Lina Racine, 48 ans, a elle aussi choisi d'ouvrir un compte REEE il y a plusieurs années pour sa fille de 18 ans, qui vient d'entrer au cégep. «Elle a toutefois un emploi d'étudiant qui lui permet de payer ses sorties, son cellulaire et ses petits extras», précise Lina.