La liberté d'être
Coincée sur mon siège entre deux inconnus, n'ayant dormi que quatre heures la nuit précédente, j'essaie de ne pas piquer du nez (l'avion dans lequel je me trouve aurait intérêt à faire de même!). Le jeune homme assis à ma droite, côté de l'allée, n'arrête pas de se bidonner. Il a les yeux rivés sur l'écran de son ordinateur portable. Intriguée, j'aimerais bien connaître la cause de son hilarité. «What's so funny?» Il me répond qu'il regarde l'émission Tosh.O (sur comedycentral.com ), une sélection des vidéos les plus drôles diffusées sur Internet, et m'invite à brancher mes écouteurs sur son ordi. Nous sommes maintenant deux à rigoler dans la rangée 22, classe «éco», de ce vol en direction de Cancún. Ou plutôt du paradis, en ce qui me concerne, puisque ma destination finale s'appelle Paradisus. Et ces éclats de rire sont de bon augure!
La liberté d'être
Le Paradisus de Playa del Carmen
, situé sur la Riviera Maya, au Mexique, est l'endroit par excellence pour se laisser aller dans le farniente et, je le découvrirai aussi, pour prendre part à des activités réjouissantes et régénérantes. À mon arrivée, je suis accueillie dans le hall de ce tout compris avec une coupe de champagne. Je le sirote en remplissant les formulaires d'usage. Première impression: ça sent le neuf (le complexe hôtelier de plus de 850 chambres a ouvert en novembre 2011), et le design est exceptionnel pour ce genre d'établissement. J'admire les hauts plafonds, les cours intérieures aménagées en jardins avec des bassins d'eau et, surtout, les nombreuses oeuvres d'art créées par des artistes locaux, placées ici et là.
Ma chambre est tout aussi magnifique: écran lumineux avec un fond sous-marin en guise de tête de lit et grande salle de bain en marbre; il y a même un spa sur la terrasse , qui surplombe les piscines et la mer des Caraïbes. Dans un panier, de belles serviettes mauves portant l'inscription The freedom to just be (la liberté d'être). Voilà exactement ce que je cherchais...