Besoin de vacances
Besoin de vacances
Michelle Renaud, 54 ans, enseigne au secondaire. Toute l'année, elle est entourée d'une foule de gens et de brouhaha. Alors, quand arrivent les vacances de Noël, elle n'a qu'une idée en tête: fuir l'agitation ambiante et se retrouver, seule ou avec son conjoint,
sous le soleil
de la Floride.
«Je n'ai ni remords ni scrupule à décamper. J'ai le goût de m'isoler. Comme mon chum a un condo en Floride, j'en profite pour aller y recharger mes batteries. Là-bas, je me sens bien, je suis tranquille...» Elle ajoute, en riant: «Sentir l'odeur du gazon coupé le 31 décembre, j'aime ça. Et les palmiers décorés de lumières, je trouve ça très beau!»
L'indifférence de Michelle à l'égard des Fêtes ne date pas d'hier. Ses deux parents étant enfants uniques, elle n'a jamais connu les grands rassemblements - avec oncles, tantes, cousins et cousines - que d'autres évoquent avec nostalgie. Et puis, elle a longtemps travaillé dans un hôpital où, la plupart du temps, elle était au boulot pendant les congés de fin d'année. «Voilà qui a probablement contribué à mon détachement, dit-elle. D'autant plus que je n'ai pas d'enfants, donc pas d'obligation à embarquer là-dedans par amour pour eux!»
Enfin, Michelle considère qu'on surestime l'importance des Fêtes. «On s'oblige à réunir nos proches à tout prix au cours de cette période-là. Or, il me semble que ce serait plus important de les voir plus souvent le reste de l'année!»