L'arrivée à Hanoi
Épuisée - par trois vols, deux escales, l'attente et une incapacité chronique à dormir dans les avions et sur les bancs d'aéroports -, mais fébrile, je prends place dans un taxi pour me rendre à mon hôtel, la seule réservation faite de Montréal pour mon voyage de sept jours en sac au dos.
Le chauffeur, qui ne comprend pas un mot d'anglais ni de français, ne connaît pas mon hôtel. Ça commence bien! Il s'informe auprès de ses collègues et, vers 1h du matin, la voiture s'arrête enfin devant le Phœnix.
Tout petit établissement situé en plein cœur de Hanoi, mon hôtel me plaît tout de suite. D'abord par la gentillesse et la courtoisie du personnel qui, désireux de laisser toutes les chambres aux touristes, couche à même le plancher de la réception sur des matelas qu'il déplacera dès l'aurore. Après de rapides présentations d'usage, je reviens sur terre et réalise que j'ai laissé un sac dans le taxi. Ça continue bien!
Dong et Tam, les deux employés les plus souvent présents à l'hôtel, me seront fidèles tout au long de mon séjour. Ils feront les réservations pour mes excursions, me permettront d'avoir accès à Internet en tout temps et iront jusqu'à me prêter leur séchoir et des articles de voyage. Je leur fais part de l'oubli de mon sac dans le taxi. Dévouée, Tam fait quelques appels, mais comme je ne connais ni le nom de la compagnie de taxi ni celui du chauffeur, mes chances sont quasi nulles de le retrouver.
Pourquoi ai-je opté pour Hanoi comme point d'ancrage? Tout simplement parce que sa situation géographique permet également de découvrir les pagodes de l'Ouest, le village ancestral Co Loa et sa citadelle, le parc national de Ba Be et ses trois lacs, la baie d'Halong, sa partie terrestre Hoa Lu et son île de Cat Ba, et enfin les villages et collines de Sapa. Étant donné qu'il fallait faire des choix, je me suis concentrée sur la capitale, la baie d'Halong, l'île de Cat Ba et Sapa.