Pièges de la crise cardiaque
Piège no 2
Méconnaître les signaux d'alarme
D'emblée, la Dre Ducharme nous met en garde: «Le tiers des femmes victimes d'infarctus n'ont pas ressenti de signes avant-coureurs.» Pourtant, ils existent : essoufflement, difficulté à respirer, indigestion, nausées, vomissements, sueurs ou peau froide et moite, peur, anxiété et, enfin, douleur à la poitrine, au cou, à la mâchoire, à l'épaule (généralement la gauche), aux bras ou au dos. Les symptômes plus spécifiques à un AVC (accident vasculaire céfébral) sont les suivants: douleur soudaine qui ressemble à une sensation de brûlure, serrement à la poitrine, lourdeur ou sensation d'oppression persistantes. Parmi les signes passagers qui peuvent aussi être des indices: diminution subite de la force physique, engourdissement du visage ou des membres, difficulté à parler, confusion soudaine, troubles de la vision, maux de tête graves ou inhabituels, perte d'équilibre.
Comment l'éviter?
Si on éprouve un essoufflement inhabituel, un malaise ou de l'inconfort pendant une activité physique - et ce, peu importe son intensité -, il faut immédiatement consulter son médecin. Mais avant d'en arriver là, il est recommandé de faire prendre sa pression artérielle et vérifier son taux de cholestérol au moins une fois par année.
Piège no 3
Taire ses malaises à son entourage
On ne le dira jamais assez, minimiser l'importance de nos malaises et de nos inquiétudes est très mauvais pour le cœur. D'autant plus que cette attitude retarde le diagnostic et le traitement.
Comment l'éviter?
Il est plus facile de composer le 9-1-1 pour aider son conjoint, son père ou une autre personne de notre entourage que de le faire pour nous. Pourtant, sonner l'alarme quand on éprouve un malaise suspect ne fera pas de nous une parasite du système de santé.