Vol d'identité
Sans plus tarder, j'ai averti ma banque, qui a aussitôt annulé ma carte de débit. Peu de temps après, on m'avisait que celle-ci avait été clonée, probablement avec la complicité d'un employé d'une station-service. Au total, plus de 2500 $ avaient été flambés en vêtements, chaussures et appareils électroniques. Heureusement, au bout de trois semaines, et après vérification, la banque m'a remboursé cette somme.
La pointe de l'iceberg
Des histoires comme la mienne, on en entend tous les jours. Car cloner une carte de crédit ou de débit et l'utiliser à l'insu de son propriétaire semble être un jeu d'enfant pour les fraudeurs. Or, le vol d'identité peut entraîner des conséquences beaucoup plus graves que les petits ennuis qu'il m'a causés.
Parlez-en à Hélène Tremblay, 45 ans, une résidente de Saint-Lambert. Elle a eu tout un choc lorsqu'un employé de sa banque, située dans son quartier, lui a téléphoné pour confirmer certains détails visant à transférer son compte dans une succursale... de Toronto! «Une femme s'était présentée à mon institution bancaire avec un faux passeport délivré à mon nom et avait demandé un changement de succursale. On lui avait alors remis une carte de débit, et la fraudeuse avait déjà commencé à prélever des fonds», raconte-t-elle. Finalement, la banque a remboursé à Mme Tremblay la somme illégalement retirée, et une alerte de sécurité a été appliquée à son compte. «Durant quelques mois, pour chaque retrait d'argent, je devais me rendre au comptoir et être identifiée par la gérante», se souvient-elle.