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Jamais endettées, jamais fortunées?

Au chapitre de l'argent, les femmes seraient-elles dénuées d'ambition?

Modifié le :
2009-05-08 15:17
Publié le :
2009-05-05 11:19
Par:
Martine Turenne*

jupiterunlimited

Les femmes et les dettes

J'en suis presque tombée en bas de ma chaise: pour la majorité des Canadiennes sondées l'automne dernier par la firme de courtage TD Waterhouse, l'ultime réussite financière de leur vie n'est pas d'avoir amassé un joli magot en vue de leur retraite, investi en pleine crise immobilière dans 12 penthouses au centre-ville de Shanghai ou encore d'avoir acheté des actions de Google en 2004. Non. Leur ultime réussite, c'est de... payer le solde de leur carte de crédit chaque mois.

Wow! Quelle ambition! Entendons-nous: le problème n'est pas de vouloir régler le solde complet de sa carte de crédit chaque mois. C'est même plutôt brillant, en fait, car il s'agit là de dettes stupides. Je m'autoflagelle encore en pensant à cette carte de grand magasin que j'ai jadis «toppée» à coups de petites robes en solde, qui ont fini par me coûter - grâce aux 28 % d'intérêts mensuels - quatre fois plus cher que leur prix initial!

De bonnes dettes?

Seulement voilà, les dettes ne sont pas toutes aussi stupides. Il y en a des bonnes et des moins bonnes... comme pour le cholestérol. Or, définir sa propre réussite financière par l'absence de dettes (37 % des Canadiennes) plutôt que par le fait d'avoir épargné suffisamment pour la retraite (17 %), c'est un peu comme «s'enfouir la tête dans le sable», souligne Patricia Lovett-Reid, première vice-présidente de TD Waterhouse.

Cette aversion féminine pour les dettes proviendrai-telle d'une programmation cryptogénétique remontant à l'ère néolithique? Nos ancêtres femelles étaient-elles alors dépecées, puis livrées en pâture à des hordes de mammouths affamés dès que leur époux tardait à remettre un bout de bois emprunté à son voisin?

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Les femmes et les dettes
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Les femmes et les dettes (suite)

Commentaires

  • lunabe's avatar lunabe a écrit :

    2009-05-17 10:22 PM

    Avoir des dettes, c'est être moins riche que celles qui ne doivent rien à personne. C'est donner du pouvoir aux créanciers. C'est se vouer à la faillite. Toutefois,ma mère adoptive avait pour devise : ''L'argent appelle l'argent.'' Secrétaire à McGill University elle avait très bien diversifié son porte monnaie : assurances-vie,placements,Immobiliers,bien et services communautaires pour les plus démunis de la communauté noire de son église. Elle touchait à tout, mais elle n'avait pas la couine d'une femme d'affaire. Elle n'avait pas une poigne de fer. Donc elle a connu de grosses pertes sans jamais se trouver complètement les mains vides. Aujourd'hui,je sais qu'elle avait raison de dire que l'argent appelle l'argent. Seules celles qui ont un fond peuvent se permettre un prêt bancaire. Et pour avoir ce fond, certaines se croient obligées de vendre leur âme. Moi, j'aime prendre les bons risques. En ce moment, je suis à la recherche d'un promoteur qui est prêt à miser sur mes capacités artistiques pour me propulser vers la réusite. Je sais que le milieu préfère la viande fraîche, mais une femme de 40 ans peut rapporter autant ou plus qu'une jeune de 20 ans. Pour l'instant je produis mes oeuvres et je vis modestement. Les dettes vous mettent aussi dans la rue. Pensez-y.
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