Catherine, 42 ans
Ah non! Pas encore le syndrome de la femme parfaite! Jusque dans les finances! Il faut faire attention à ce que l'on mange, faire de l'exercice... est-ce qu'en plus on doit viser le portefeuille idéal? On se calme. Toutes les femmes ne font pas les mêmes choix de vie et chacune porte en elle des valeurs différentes quant à l'argent et ce qu'elle en fait.
Catherine, 42 ans
La belle Catherine vit heureuse en union de fait depuis 18 ans. Les enfants sont maintenant au secondaire et elle espère vraiment pouvoir bientôt accélérer le remboursement de l'hypothèque. Elle a décidé de ne pas cotiser à son REER cette année: «Vu les conditions du marché, aussi bien en profiter maintenant que de voir fondre mon argent.» Surtout que ces derniers temps, elle a bien envie de se gâter. Un de leur couple d'amis vient de se séparer et cela la déprime au plus haut point.
Mon conseil financier: place à l'amélioration
Catherine fait une mauvaise équation en sacrifiant l'argent prévu pour le REER. Elle oublie qu'une cotisation au REER diminue automatiquement son revenu imposable, ce qui signifie plus d'argent dans ses poches dès maintenant. Cette année, pour sa paix d'esprit, elle pourrait choisir un REER «sans inquiétude», comme un placement garanti. La cotisation au REER peut aussi faire augmenter la prestation fiscale pour enfants ou donner accès à un crédit d'impôt, pour lequel elle ne se serait pas qualifiée avant la déduction fiscale.
Le CELI (compte d'épargne libre d'impôt) est une excellente solution pour tous les petits écureuils qui réussissent toujours à mettre des sous de côté, mais pour qui le REER n'est pas approprié.
Catherine devrait cesser de se faire du souci pour le remboursement de son hypothèque. Une résidence familiale est un actif à long terme qui suivra l'inflation immobilière, bon an, mal an. À moins d'avoir des surplus au budget, de n'avoir aucune autre dette et d'avoir maximisé ses REER, la préparation de la retraite après la quarantaine est plus importante que le remboursement accéléré de l'emprunt hypothécaire.
Conseil juridique au passage...
Quant à la séparation de son amie, cela devrait plutôt inciter Catherine à s'interroger sur les bases de sa propre relation. Le mariage protège d'emblée les conjoints grâce à la Loi sur le patrimoine familial. Ce qui n'est pas le cas lorsque l'on vit en union de fait. Choisir la cohabitation est légitime, il faut seulement rédiger les bons documents, soit une convention de vie commune et un testament. Ces documents scelleront les liens des tourtereaux (anciens ou nouveaux!). Ces règles établies devant un notaire préciseront comment seront répartis les biens lors d'une rupture ou d'un décès.