Cybercrime un mot d'ordre: prudence!
Ne tombez pas dans le filet!
C'est le cas aussi avec les tactiques d'hameçonnage (ou
phishing
), de plus en plus utilisées pour escroquer les internautes. Le lieutenant Éric Martin du service des enquêtes sur les crimes économiques à la Sûreté du Québec explique la procédure: «Tout d'abord, la victime reçoit un faux courriel d'une institution financière, par exemple. Ce message lui demande de mettre à jour ses coordonnées en cliquant sur un lien vers un autre site Web, apparemment identique à celui de son institution financière. Dans ce site - un leurre -, on réclame de l'information comme la date de naissance, le NIP, les numéros de cartes de débit et de crédit, etc. Les gens agissent rapidement, sans réfléchir, et dévoilent tous les renseignements demandés.»
Cela dit, comment savoir si on a bel et bien été victime d'un vol d'identité? Certains signes devraient nous mettre la puce à l'oreille: par exemple, on constate qu'il nous manque du courrier, une agence de recouvrement nous réclame de l'argent, on reçoit des relevés de cartes de crédit qui ne correspondent pas à nos achats ou encore... notre compte de banque se vide comme par magie! Dans ce cas, que faire? On avertit aussitôt notre institution financière, puis Equifax et TransUnion, et on signale la fraude à la police et au Centre d'appel antifraude du Canada (voir les coordonnées à la page suivante).