Le juste prix des choses
Si la Politique d'exactitude des prix est en vigueur depuis 2001, je n'ai compris qu'en décembre dernier combien elle pouvait s'avérer utile.
Que je vous raconte: en faisant mes emplettes dans un magasin à grande surface, j'ai mis dans mon panier un paquet de cuisses de canard confites dont le prix affiché était grosso modo de 7 $. Mais une fois à la caisse, voilà-ti pas qu'on me réclame près de 30 $ pour lesdites cuisses. Déconfite, j'en parle aussitôt au commis qui, à son tour, en parle à son gérant. Quant à la suite, elle tient quasiment du miracle parce que ces cuisses, je ne les ai finalement jamais payées. Comme il s'agissait bel et bien d'une erreur, on me les a offertes en guise de dédommagement.
Avouez que c'est pratique d'avoir cette politique magique!
Mais en quoi consiste-t-elle, au juste?
C'est tout simple: lorsqu'on constate que le prix d'un article est plus élevé à la caisse que celui qui était affiché sur la tablette ou annoncé dans une circulaire, le commerçant doit nous le donner s'il coûte moins de 10 $ ou nous accorder un rabais de 10 $ (sur le prix le plus bas, évidemment!) s'il coûte plus de 10 $. Un séchoir à cheveux pour lequel on nous charge 75 $ au lieu de 50 $ va donc nous revenir à 40 $. Et si on avait acheté trois séchoirs à cheveux identiques d'un coup, cette indemnité n'aurait cependant été consentie que sur un seul.
Bon à savoir: les erreurs de prix surviennent le plus souvent quand les articles sont vendus en solde et la Politique d'exactitude des prix s'applique dès que l'erreur est enregistrée à la caisse... même si on n'a pas encore sorti nos bidous!