Nutrition - Nourrissez votre mémoire!

Avant même la naissance...
De plus en plus d'études mettent en évidence que ce que nous mangeons influence nos fonctions cognitives, telles que notre mémoire, notre concentration et nos capacités d'apprentissage de l'enfance à l'âge d'or... et même avant la naissance.

Les enfants «nourris» aux oméga-3 ADH durant le troisième trimestre de grossesse de leur mère auraient de meilleurs résultats à des tests de QI effectués durant leur petite enfance. L'ADH permet d'optimiser les fonctions cognitives du cerveau.

Et durant l'enfance
Les enfants doivent avoir du fer au menu, car ce dernier contribue au développement de leur cerveau. Même une légère carence en fer affecte les capacités d'apprentissage, de mémoire et d'attention, et ce, à tout âge. Mais ne prend pas des suppléments qui veut: il doit y avoir un diagnostic d'un médecin, peu importe l'âge. Un apport trop élevé en fer peut créer certains problèmes, le corps ne pouvant éliminer le surplus.

Meilleure concentration à l'école et au travail
Une seule solution: faire le plein de glucose. Le cerveau utilise à lui seul 25 % des glucides consommés; l'en priver, il devient moins performant. Compte tenu que le corps ne peut emmagasiner de glucose que pour une ou deux journées, il est important de renouveler l'apport tous les jours... prioritairement le matin!

Pas de petit déjeuner et le cerveau met en branle toute une série d'actions pour obtenir de l'énergie au détriment des autres tâches d'où la perte de concentration. Il est prouvé qu'il est pratiquement impossible de récupérer, au courant de la journée, les éléments nutritifs perdus par l'absence de petit déjeuner. Et comme le cerveau est très sensible aux carences... oublions la fameuse diète sans pain, patates ni pâtes! Vive les produits céréaliers à grains entiers!

L'âge adulte, l'âge de raison?
S'il faut surveiller le fer chez les jeunes enfants, il en est de même chez les femmes avant la ménopause.

Et la même précaution s'impose, soit de consulter un médecin pour vérifier s'il y a déficience ou non en fer. Vive les légumineuses, les légumes verts feuillus et la viande/volaille/gibier.

Les oméga-3 des poissons gras demeurent d'excellents choix: ils permettent d'avoir de bons échanges au cerveau, une meilleure capacité de mémorisation et apporteraient une protection contre l'anxiété, laquelle s'accentue avec l'âge. On conseille de deux à trois repas de poisson gras par semaine (maquereau, saumon, sardine, truite, hareng).

L'exercice physique augmenterait l'oxygénation du cerveau ce qui le rendrait plus efficace. De plus, l'amélioration de la forme physique entraîne une augmentation de la taille de l'hippocampe, soit une augmentation de la mémoire relationnelle, le type de mémoire qui diminue avec l'âge.

Si le fait de pratiquer un exercice physique freine le flétrissement des muscles, le fait de s'adonner à des activités de loisirs stimulantes intellectuellement (mots croisés, cinéma, jeux de cartes, activité artistique, entre autres) ralentirait la détérioration des fonctions cérébrales. Alors, on adopte le dicton: «un esprit sain dans un corps sain»!

Et l'Alzheimer, inévitable?
Chercheur à l'Institut universitaire en santé mentale Douglas, le docteur Judes Poirier stipule qu'à partir de l'âge de 30 ans ou de 40 ans, il y a une perte moyenne d'entre 4 % et 10% de nos neurones, et ce, à tous les dix ans. Alors si on vivait jusqu'à 150 ans, nous aurions tous l'Alzheimer ( perte de la mémoire ) et la maladie de Parkinson (atteintes des régions du cerveau impliquées dans le mouvement). Jusqu'à présent, il n'y a aucun moyen clairement efficace pour prévenir la maladie d'Alzheimer. Toutefois, il semblerait que le fait de conserver un esprit actif tout au cours de sa vie favoriserait le maintien des connexions entre les neurones et retarderait l'apparition de la maladie.

La femme Vita qui veut rester lumineuse
Elle devrait penser à manger trois repas équilibrés par jour, soit avec des protéines et des glucides. En période de ménopause, elle devrait apporter une attention toute particulière à sa nutrition .

Au déjeuner...
Elle opte pour des céréales ou du pain à grains entiers, un produit laitier, un œuf, du beurre d'arachide ou encore du jambon.

Au diner...
Du poisson, des légumineuses ou une viande maigre accompagné de pâtes ou de riz à grains entiers, le tout en portions modestes, mais avec plein de légumes et de fruits.

Au souper...
Un repas léger et faible en gras. Elle oubliera les bonbons et les sucreries qui donnent un regain d'énergie de très courte durée pour ensuite la laisser fatiguée et en manque de concentration. Si elle en ressent le besoin, elle choisira plutôt des collations protéinées et peu sucrées telles que noix, yogourt ou fromage allégé.

Elle n'oubliera pas d'être bien hydratée, car si le corps ne reçoit pas assez d'eau, le rendement intellectuel est moins bon. Il faut entretenir notre fleur intérieure!

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