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Au secours, je déparle!

Si vous êtes du genre à faire des lapsus gênants ou des tournures de phrases sans queue ni tête, vous appartenez à la vaste tribu des femmes qui déparlent en vieillissant.

Modifié le :
2010-08-16 17:12
Publié le :
2010-08-16 15:58
Par:
Martine Turenne
Je Deparle150

istockphoto

Au secours, je déparle! Lapsus révélateurs

Autour de moi, c'est aussi la confusion totale qui règne: quelques-unes de mes amies ont «le coeur long» (au lieu de gros) et certaines autres se retrouvent «au creux de la tourmente» (plutôt qu'au coeur de la tourmente).

Enfin, une copine me confiait dernièrement que chaque fois qu'elle veut que son fils se dépêche de se rendre à l'école, elle lui répète systématiquement «Va sortir ta bicyclette». Aucun rapport. Et ce pauvre garçon - désormais habitué aux consignes farfelues de sa mère - ne relève même plus ses bévues.

Lapsus révélateurs
Les lapsus traduisent parfois de façon éloquente certaines pensées refoulées. À preuve, ces propos d'une copine excédée par l'imprudence de son chum, encore hospitalisé à la suite de son deuxième accident de vélo: «Demain, les médecins vont l'euthanasier», a-t-elle dit à sa soeur, interloquée. Heureusement, ils se sont contentés de l'anesthésier...

Déjà séniles, nous? Allons donc! La Dre Johanne Blais, dont la clientèle à Québec se compose essentiellement de femmes ménopausées ou à la veille de l'être, reçoit chaque jour des patientes inquiètes de leur cafouillage sémantique, de leurs énoncés loufoques, des mots qu'elles inventent ou qu'elles ont toujours sur le bout de la langue. Plusieurs d'entre elles sont convaincues qu'il s'agit là des premiers signes de démence ou de sénilité précoce. D'entrée de jeu, l'omnipraticienne les rassure: «Dans la très grande majorité des cas, ce n'est pas grave et ça n'indique rien d'autre que de la fatigue et un manque de concentration.»

En effet, les lapsus, les difficultés d'accès lexical (le fait de chercher ses mots) et la dyspraxie (inversion des mots) sont des manifestations bénignes, confirme Marie-Pierre Caouette, PDG de l'Ordre des orthophonistes et audiologistes du Québec (OOAQ): «Ça se produit chez des gens tout à fait normaux. On est fatigués, surmenés, pressés de parler... et ça sort tout croche.» Une conséquence normale, dit-elle, de notre mode de vie nord-américain dont le rythme s'accélère constamment.

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Commentaires

  • Carole T's avatar Carole T a écrit :

    2010-08-17 3:18 PM

    Est-ce que cela peut arriver aux hommes de notre vie? Si oui est-ce pour les mêmes raisons?
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