Doués pour la conversation après 40 ans?
Emil Cioran, l'écrivain roumain , disait que la conversation était l'aphrodisiaque de l'intelligence. Pas bête, si on considère que le sens premier du mot intelligence, c'est... compréhension. Discutez avec un astronome, une comptable, une mère de famille nombreuse: vous ne verrez plus jamais les étoiles, les chiffres ou les tâches ménagères de la même façon! Vous serez enrichie de leur savoir. Sans autre effort que de tendre l'oreille, dans le plaisir profond du rapprochement des êtres. Et vous savez quoi? Les gens nous trouvent bien plus intéressantes quand on les invite à parler que si on prend le tapis d'emblée...
Vous souvenez-vous quand, jeunes adultes - et généralement encore étudiants -, on se réunissait en gang autour d'une table? Chacun y allait de sa théorie, de son point de vue, de son opinion. L'une nous assommait à coups de statistiques, l'autre reprenait le sujet à contrecourant, tout le monde avait quelque chose à dire, et le plus souvent en même temps. On jasait, on se formait l'esprit. On avançait à tâtons vers la lumière, on rêvait. On manquait d'expérience, mais pas de prétention!
Je pense maintenant que la quarantaine est la période idéale pour commencer à maîtriser l'art de converser. Avant, on veut refaire le monde. Ensuite, on a trop le nez dedans pour l'analyser. Mais à 40 ans , on a assez de recul et toujours autant de questionnements. Après? Eh bien... c'est encore mieux (si on ne se met pas à radoter!). Car plus on vieillit, plus échanger - tout comme vivre - prend de l'importance.
Parle parle, jase jase...
Comment briller en conversant et quels sujets aborder? Pour le savoir, on consulte ces deux sites amusants et pleins de trucs pratiques:
WikiHow
Palmsalm bleu !
La version originale de cette article a été publiée dans le numéro de Novembre 2010 du magazine Vita .
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