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Femme d’influence – Johanne Théroux

Cette Lavalloise a longtemps travaillé à la maison pour prendre soin de ses trois enfants tout en occupant un emploi à temps partiel.

Modifié le :
2009-03-02 16:20
Publié le :
2009-02-26 11:39
Par:
Pascale Navarro

Jean-Sébastien Cossette

Femme d'influence - Johanne Théroux

Johanne Théroux, 52 ans
Directrice générale de Moisson Montréal

Une fois sa famille élevée, elle a pu retourner sur les bancs d'école pour décrocher un baccalauréat en travail social. Après avoir dirigé l'organisme Moisson Basses-Laurentides, Johanne Théroux a été sollicitée pour assumer, en 2003, la direction de la banque alimentaire Moisson Montréal, une référence dans les milieux communautaires au pays.

1. Comment en êtes-vous arrivée là?

«En me laissant guider par le destin. Quand je voyais des femmes partir au travail avec leur mallette en cuir, alors que je m'occupais de mes jeunes enfants, je me disais que, moi aussi, je pourrais le faire un jour... Je croyais ne pas avoir d'ambition, mais je sentais que, quelque part en moi, j'avais quelque chose à donner à la société.»

2. Qu'avez-vous appris de plus important dans votre cheminement professionnel?

LE REGARD SUR LES AUTRES EST ESSENTIEL
«Vous pouvez révéler un individu à lui-même ou lui couper les ailes selon le regard que vous portez sur lui. Je le constate avec les gens qui viennent nous voir parce qu'ils en ont besoin et je remarque la même chose avec les collègues et les employés.»

LA MOTIVATION DONNE DES AILES
«J'étais très timide avant d'accepter la direction générale de Moisson Montréal, un travail qui exige de prendre la parole publiquement. Or, je me suis rendu compte que j'étais capable de parler aux médias, de m'adresser à un auditoire. Ma mission me donne du courage!»

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Jean-Sébastien Cossette

Secrets de son succès (suite)

3. Quel conseil donneriez-vous à une femme qui voudrait s'illustrer dans votre domaine?

BIEN CONNAÎTRE SON MILIEU
«Que ce soit sur le plan de la structure, du terrain ou des fonctions de chacun, la connaissance du milieu est essentielle à la réussite.»

DEMANDER DE L'AIDE AU BESOIN
«À un moment donné, j'ai eu besoin de pallier un manque dans ma formation pour occuper mon poste le mieux possible et faire avancer l'organisme. Il faut oser reconnaître ses faiblesses et trouver une solution pour combler nos lacunes.»

4. Qu'aimeriez-vous changer avec votre leadership?

VALORISER LA RECONNAISSANCE
«On tient le travail des gens pour acquis: c'est une faiblesse de notre société. Il faut pourtant témoigner sa reconnaissance tant aux employés qu'aux bénévoles qui œuvrent pour nous - particulièrement dans mon milieu. La reconnaissance, c'est une forme de respect, et elle est indispensable à tout organisme ou entreprise pour que les plus grands projets puissent s'accomplir.»


Découvrez les secrets d'autres femmes d'influence...

Marie-France Bazzo, 47 ans
Productrice, animatrice de Bazzo.tv

Brigitte Bouchard, 48 ans
Fondatrice et directrice de la maison d'édiction Les Allusifs

Élaine Hemond, 62 ans

Directrice des volets Vie politique et démocratie au Centre de développement Femmes et gouvernance (CDFG)

Monique Leroux, 54 ans
Présidente du Mouvement Desjardins




Photo de Johanne Théroux par Jean-Sébastien Cossette

La version originale de cet article a été publié dans l'édition février-mars 2009 du magazine Vita .

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