Geneviève Brouillette
Léo reflète mon côté joyeux, bébé, naïf. Je ne pourrais jamais former un couple avec un homme qui n'aimerait pas mon chien.
J'aurais l'impression qu'il rejette une partie de moi-même.» Les bêtes? La comédienne - qui joue cette saison dans le téléroman La promesse (TVA) et qu'on pourra voir l'été prochain dans le film Funkytown - les adore. Pour la deuxième année, elle est porte-parole du programme Iams Les fêtes en famille , dont l'objectif est de trouver un foyer aux animaux abandonnés.
Mais n'y a-t-il pas tant à faire pour aider les humains? «L'un n'exclut pas l'autre», tranche celle qui consacre également du temps à la Fondation des Gouverneurs de l'espoir, dédiée aux enfants atteints de cancer. «Et puis, nous avons besoin les uns des autres. Dans Les racines du ciel , de Romain Gary - un de mes auteurs préférés -, le héros prend la défense des éléphants. Il explique que les gens se sentent si seuls qu'ils ont besoin des chiens pour tenir le coup et que, bientôt, ceux-ci ne suffiront plus; il faudra des animaux aussi costauds que des éléphants pour soutenir l'énorme poids de la solitude humaine. Ça dit tout...»
Elle est sensible, Geneviève Brouillette
Et intellectuellement curieuse. Facilement anxieuse, aussi. Bref, différente de ce que j'imaginais. Tout en étant sexy, drôle, un peu baveuse à l'occasion. Et flamboyante!
Qu'elle soit emmitouflée dans un pull gris neutre ne change rien: l'éclat émane de l'intérieur. «J'ai toujours eu un côté princesse. Petite, je pensais même avoir été adoptée. Je suis très "suite présidentielle dans un cinq-étoiles" et j'adooore faire la fête! Mais n'en parle pas...», me dit-elle, soudain inquiète d'avoir l'air prétentieuse. Comment passer sous silence ce trait de caractère typiquement «brouillettien»?
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Iams Les Fêtes en famille