Terrains de chasse
2. À ton réseau le mot tu passeras
Selon ma coach Francine, c'est la première démarche à entreprendre. «Si tu ne dis pas à ton entourage que tu es prête à rencontrer quelqu'un, on ne te présentera personne, assure-t-elle. Tes amis connaissent bien tes goûts et seraient ravis de faire ton bonheur!»
À une certaine époque, beaucoup de couples se formaient au boulot, jusqu'à ce que la méfiance envers le harcèlement sexuel au travail agisse comme une douche froide. Depuis, les gars sont plus réticents à flirter au bureau. Et les «matantes matcheuses» ont elles aussi perdu de leur pouvoir. Cela dit, le réseau social reste un outil essentiel dans la quête de l'âme sœur. L'avantage? C'est gratuit... et ceux qui nous aiment se dévouent pour nous.
3. Les bons lieux tu fréquenteras
Une fois le message lancé, on ne va tout de même pas se contenter d'attendre que le téléphone sonne! L'essentiel, en fait, c'est de sortir de ses quatre murs en montrant sa disponibilité... tout en se répétant le fameux lieu commun «C'est quand on ne cherche pas qu'on trouve»! Oui, mais où?
L'astuce est de choisir une activité qui nous tente, à condition qu'elle attire aussi des adeptes masculins (peu de gars fréquentent les cours de baladi). Musculation, arts martiaux, opéra, tango, voyages? Les associations qui proposent de telles activités fourmillent de mâles qui partagent la même passion. Certaines s'adressent d'ailleurs spécifiquement aux célibataires (voir le Carnet d'adresses à la dernière page de cet article).
Pour les plus traditionnelles, il y a bien sûr la formule du souper-rencontre. «Tu devrais en parler à Françoise Brunelle, me suggère Francine. Elle organise Les Soupers de Françoise, où j'ai rencontré des gens intéressants, même si mon âme sœur ne s'y est pas pointée.» Mme Brunelle affirme avoir formé environ 10 000 couples depuis qu'elle a lancé, en 1985, cette activité qu'elle anime en personne. «Le nombre de femmes et d'hommes est équilibré, dit-elle. Nos soupers ont lieu deux ou trois fois par mois alternant entre Montréal et ses banlieues. Je conseille aux femmes qui viennent en groupe de trois ou quatre de ne pas trop se tenir ensemble: l'effet bloc, ça décourage les hommes!»