Cancer de l'ovaire : facteurs de risque
On les classe en deux catégories: les tumeurs de bas degré de malignité et celles de haut degré de malignité. «Les premières se développent lentement et présentent un bon taux de guérison, car elles sont en général découvertes précocement, indique le Dr Gotlieb.
En revanche, les tumeurs de haut degré de malignité évoluent rapidement et ont un mauvais pronostic, parce qu'elles sont très agressives et sont diagnostiquées tardivement.» Malheureusement, 75 % des cancers épithéliaux sont des tumeurs de haut degré, d'où le taux élevé de mortalité et la terrible réputation du cancer de l'ovaire.
Suis-je à risque?
«La présence d'antécédents familiaux de cancer de l'ovaire ou du sein représente le facteur de risque numéro un», affirme le Dr Gotlieb. On sait maintenant que des mutations dans deux gènes spécifiques - le BRCA1 et le BRCA2 - prédisposent les femmes à ces types de cancer d'origine héréditaire. «Une anomalie d'un de ces gènes serait retrouvée dans un peu plus de 10 % des cas de cancer de l'ovaire», précise la Dre Sylvie Demers, spécialiste de la ménopause. «Les femmes dont plusieurs membres de la famille immédiate, tant du côté de la mère que du père, ont eu un cancer de l'ovaire ou du sein devraient consulter un généticien afin d'évaluer leur risque de façon plus précise», poursuit le Dr Gotlieb.
Au Québec, il y a deux groupes où ces mutations sont plus fréquentes: la population québécoise francophone et la population juive ashkénaze. On suggèrera probablement à une porteuse d'une mutation BRCA1 ou BRCA2 de subir une chirurgie préventive (ablation des ovaires et des trompes de Fallope), ce qui réduit radicalement le risque.
En revanche, les tumeurs de haut degré de malignité évoluent rapidement et ont un mauvais pronostic, parce qu'elles sont très agressives et sont diagnostiquées tardivement.» Malheureusement, 75 % des cancers épithéliaux sont des tumeurs de haut degré, d'où le taux élevé de mortalité et la terrible réputation du cancer de l'ovaire.
Suis-je à risque?
«La présence d'antécédents familiaux de cancer de l'ovaire ou du sein représente le facteur de risque numéro un», affirme le Dr Gotlieb. On sait maintenant que des mutations dans deux gènes spécifiques - le BRCA1 et le BRCA2 - prédisposent les femmes à ces types de cancer d'origine héréditaire. «Une anomalie d'un de ces gènes serait retrouvée dans un peu plus de 10 % des cas de cancer de l'ovaire», précise la Dre Sylvie Demers, spécialiste de la ménopause. «Les femmes dont plusieurs membres de la famille immédiate, tant du côté de la mère que du père, ont eu un cancer de l'ovaire ou du sein devraient consulter un généticien afin d'évaluer leur risque de façon plus précise», poursuit le Dr Gotlieb.
Au Québec, il y a deux groupes où ces mutations sont plus fréquentes: la population québécoise francophone et la population juive ashkénaze. On suggèrera probablement à une porteuse d'une mutation BRCA1 ou BRCA2 de subir une chirurgie préventive (ablation des ovaires et des trompes de Fallope), ce qui réduit radicalement le risque.